La déclaration faite par l’Association congolaise de Droit constitutionnel -ACDC- dît suivre avec intérêt, le débat qui se déroule présentement en RDC autour de la révision ou du changement de la constitution du 18 février 2006, tell e que modifiée par la loi N°11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la constitution.
”ACDC note que le débat fait suite à l’idée lancée à cet effet par le président de la République le 23 octobre 2024 à Kisangani, réitérée le 16 novembre 2024 à Lubumbashi, puis le 26 novembre 2024 à Kalemie. Depuis lors, des réactions en tous genres, des interprétations de tous ordres et des positions de tous bords ont été exprimées, jetant plus de troubles que de lumière dans l’esprit de la population”, constate ACDC qui, du reste, salue la démarche du chef de l’Etat qui a annoncé que préalablement, à toute initiative, il convoquera une commission multidisciplinaire d’experts, l’année prochaine pour l’éclairer sur le sujet, et sur la conduite à tenir pour le grand bien du peuple congolais.
“ L’ACDC tient à souligner que, forte de l’expérience de ses membres dans l’enseignement et la pratique du Droit constitutionnel, elle connait l’histoire constitutionnelle du pays, ses textes et son vécu. Elle connaît particulièrement l’origine de la constitution du 18 février 2006, ses rédacteurs, son contenu, son pouvoir constituant et les mécanismes prevus pour sa révision”, avise la déclaration de l’ACDC qui se tient à la disposition de la nation pour le grand débat qui s’annonce conformément à l’article 6 de ses statuts qui stipule : “L’Association congolaise de Droit constitutionnel poursuit les objectifs suivants : servir de cadre de réflexion et d’analyse de toutes questions touchant au Droit constitutionnel congolais et comparé”.
Dans le même esprit, l’ACDC indique que ses membres ne se laisseront guider que par, le seul intérêt du Peuple congolais et ne donneront d’avis que ceux qu’ils croient vrais, justes et objectifs en âme et conscience, tout en invitant la classe politique et la population congolaise au calme pour que ce débat se déroule dans la sérénité et la concorde, privilégiant l’intérêt supérieur de la nation.
L’on note que la déclaration est signée par 19 membres dont les plus en vue sont les professeurs Esambo Kangashe Jean-Louis, Boshab Mabudj Evariste, Ngondankoy Nkoy Paul-Gaspard, Makiashi Willy, Ntumba Zachar ie Richard, Kalala Mupingani Félicien, Kaluba Dieudonné, Kankonde Crispin, Tshamala Banunzana.
Le Journal