Vivement les Etats-Généraux du transport maritime, fluvial et lacustre en RDC !

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Notre précédent article publié au lendemain du récent naufrage dramatique survenu sur le lac Kivu a, depuis la ville de Durban, en Afrique du Sud, retenu l’attention du compatriote Dieudonné Nyandu KABONGO, Chercheur et doctorant en Economie maritime de l’Université du KwaZulu Natal dont le Téléphone est +27 61 28 36 288 pour le doigt pointé vers les commissaires fluviaux et les propriétaires des embarcations, sur la base de la missive du VPM et ministre des Transports, Voies de communication et Désenclavement Jean-Pierre Bemba Gombo.

«Je doute fort que les poursuites judiciaires contre les commissaires fluviaux et les propriétaires des bateaux soient la réponse appropriée à cette catastrophe», écrit ce compatriote qui, sans entrer dans une polémique sur la partie civilement ou pénalement responsable de cet accident, dit vouloir plutôt, à travers Le Journal, interpeller les responsables publics de la RDC sur la nécessité d’organiser urgemment, des états généraux du transport maritime, fluvial et lacustre afin de clarifier les questions qui peuvent servir de substrat pour un fonctionnement harmonieux du secteur maritime et fluvial dans notre pays et épargner la vie de nos compatriotes des incidents évitables, il s’agit de :
– Quelle est la politique du pays en matière des transports maritime et fluvial?
– Quel organisme s’occupe de la sécurité et de la sûreté de nos eaux intérieures et côtières?
– Quelle agence s’assure que les embarcations construites dans nos chantiers navaux répondent aux standards internationaux, du point de vue technique et opérationnel?
– Qui s’occupe de la formation du personnel navigant qui pilote des bateaux sur nos lacs, fleuve et rivières? Cette formation tient-elle compte de la réalité de nos cours d’ eau?
– La CVM et la CVF sont sensées s’occuper entre autres du balisage sur le fleuve et ses affluents, ainsi que sur nos lacs. A quand remonte la dernière opération de balisage sur ces cours d’eau?
– L’ONATRA devenu une société commerciale et opérant sous le nouveau nom de SCTP ne peut pas jouer en même temps le rôle d’autorité nationale portuaire; quand donc le pays va-t-il se doter d’une autorité portuaire nationale digne de ce nom?
Tant que ces questions de fonds n’auront pas trouvé de réponses claires, le compatriote Dieudonné NYANDU Kabongo craint fort que nous ne continuons à assister impuissants à ce genre d’accidents.

Le Journal