Aujourd’hui, Adrien Bokele, le ministre RD-congolais de la Pêche et Élevage est un homme dont le nom a du mal à passer dans les milieux des opérateurs économiques du secteur spécialisés dans l’importation du poisson chinchards et qui brassent des milliards à la faveur de ce business lucratif qui a pris en otage les consommateurs faute de mieux comme alternative. Et cela dure dépuis les années Mobutu et fait du chemin avec les régimes qui ont suivi.
Mais parce qu’il y a une fin à toute chose, le fait que le gouvernement des Warriors s’est retrouvé avec en son sein le ministre Adrien Bokele pour piloter le secteur de la Pêche et Élevage a été un déclic non négligeable. Pour cause, celui-ci a fait de l’acquisition des bâteaux de pêche pour sortir la RDC de la dépendance aux chinchards, son cheval de bataille.
C’est juste en ce moment précis qu’un trio de députés visiblement nourris à la mamelle des importateurs des chinchards enfourche la trompette de la diabolisation pour une campagne de déstabilisation du ministre de la Pêche et Élevage, en le vilipendant et le traitant de tous les noms d’oiseaux.
Pourtant, le mal de Bokele aux yeux de ses pourfendeurs, est qu’il reste convaincu que sans ces bâteaux, le pays de Félix Tshisekedi ne pourra nullement se positionner dans le lot de ceux qui consomment ce qu’ils produisent, raison pour laquelle le ministre Bokele a pesé de tout son poids pour faire avaliser ce projet au Conseil des ministres.
Cela est intervenu, il faut le rappeler, au lendemain de l’échec cuisant enregistré avec la promesse du gouvernement pour faire manger la population de chinchards à moindre frais pendant les fêtes de fin d’année 2021.
L’affaire avait tellement été mal pensée en amont avait tourné court. Juste parce que le ministre de l’Economie qui l’avait initiée s’était passé des conseils de son collègue de la Pêche et Élevage au point qu’il avait fini par mal gérer le dossier qui n’était pas du goût des opérateurs économiques du secteur et les avait mis dans tous les états. L’on se souvient de la levée de boucliers appliquée par la FEC.
Voyant que le gouvernement, à travers l’action d’un ministre ambitieux, voulait leur ôter le bifteck de la bouche, les hommes d’affaires avait traité le gouvernement d’affairiste et promis de lui en faire voir de toutes les couleurs. La suite est connue: le ministre de l’Economie,seul contre tous (FEC, des députés lobbystes visiblement motivés et une certaine presse), était tombé de son piedstal en laissant inachévé le dossier des chinchards négocié avec la Namibie.
Bokele s’engage à contre-sens…
C’est fort de cette triste expérience malheureuse qui a laissé le goût du cendre dans la bouche des spécialistes que le ministre Adrien Bokele a trouvé d’humiliante pour une nation aux ressources halieutiques abondantes comme la RDC soil à la merci d’autres pays du continent qui ont compris que la Pêche industrielle est une panacée pour sortir la population de l’insécurité alimentaire et contribuer à renflouer les caisses du Trésor public avec des espèces sonnantes et trébuchantes.
Comment changer la donne en osant entreprendre ce qu’aucun ministre de la Pêche et Élevage n’avait fait dépuis que la RDC est indépendante ? C’est pour répondre à cette question que le ministre Bokele a résolu d’investir dans l’achat de bâteaux de pêche. Depuis, il dort et se réveille avec une idée fixe de doter le pays de ces bâteaux qui viendraient,non seulement apporter en abondance du poisson de bonne qualité à la population, mais aussi donner des emplois directs et indirects aux compatriotes qui sont friands de la Pêche et en font leur raison de vivre.
Pour passer du rêve à la réalité, Adrien Bokele a, avec l’aval du Premier Ministre, lancé le processus d’appel d’offres qui tient la route, et les jours restent comptés sur le bout de doigts pour son aboutissement.
C’est juste en ce moment précis qu’un trio de députés visiblement nourris à la mamelle des importateurs des chinchards enfourche la trompette de la diabolisation pour une campagne de déstabilisation du ministre de la Pêche et Élevage, en le vilipendant et le traitant de tous les noms d’oiseaux. Décidement, le Congolais est le à la base de son propre malheur.
L’avenir nous fixera.
Le Journal