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Cité de l’OUA, 28 Juin 2022. Hyperactif, volubile, comme inhalant de l’encens du micro Top Congo, jouant à la prestidigitation et se donnant l’illusion de « faire l’histoire »

Vital KAMERHE s’est littéralement dégonflé… ! Et avec lui, ses émules, autres économistes, illustres anciens chefs et membres de gouvernement, qui, en manipulateurs d’opinion narcissiques, s’écharpent continuellement et bruyamment sur leurs « bilans de la honte », aux faux « bons chiffres » de l’économie congolaise…!

Oui, tous coupables de l’effondrement économique et social de la RD-Congo : Augustin MATATA, Adolphe MUZITO…, et leurs affidés alignés, certains piteusement couchés en flagorneurs et d’autres désespérément grincheux et furtivement insoumis !

① Honte aux membres patentés du club des « économistes illuminés, auto-canonisés et panthéonisés » constamment entretenu au grand dam du peuple d’en bas, par le biais des débats rances des écuries concurrentes de ces « chefs de classe gouvernementaux », anciens chefs de gouvernement, locataires ou squatteurs du palais de la primature, attitrés ou de facto, en l’occurrence MM. Adolphe MUZITO, Augustin MATATA, maître d’œuvre national du manège de la « prestidigitation économique » (une expression de Tshidibi Ngodavi, 1999), et – entrée / sortie LiFo – Vital KAMERHE, tous, chantres des prétendus « bons chiffres » de l’économie nationale et, pardonnez ces expressions d’emprunt, « des faux-bourdons aux discours anesthésiants, des vrais-faux dilettantes plus téméraires qu’audacieux , arrogants et présomptueux mais, en réalité, incompétents » !

② Vivement un moratoire 2023-2025 pour mener au pas de course la mise en œuvre d’un programme audacieux et généreux de déclics de confiance qui accorde aux populations de pouvoir renouer avec la vie simplement avant de s’engager dans un nouveau cycle électoral qui sera impérativement mieux abouti, complet et utile, par des élections qui dotent le pays d’un bon gouvernement à tous les niveaux des institutions préalablement redéfinies et redimensionnées en fonction du destin de grandeur et de dignité déterminé par le Peuple!

③ Vivement un gouvernement du défi de l’aménagement et de l’équipement du territoire de Congo-Kinshasa, pays quasiment à l’état neuf, par des maîtres d’œuvre véritablement aguérris aux profils principalement assortis STIM (Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques), à l’instar de l’architecture institutionnelle porteuse de l’extraordinaire expérience concluante du Parti Communiste Chinois, centenaire (1921-2021), fondateur de la République populaire de Chine (1949), qui a mené l’immense croisade de réalisation de la nation chinoise  et de transformation d’une Chine agricole arriérée en un pays industriel avancé : l’offensive planétaire chinoise lancée sur un programme d’investissements titanesques englobant tous les continents a fait de la Chine la plus grande économie du monde !

④ Vivement aux commandes du gouvernement  du défi de l’aménagement et de l’équipement du territoire des intelligences STIM aguerries parmi les meilleures de toutes les générations pour reprendre sur de nouvelles fondations authentiquement congolaises la croisade de l’équipement du territoire national et de la mise en valeur des ressources naturelles au regard des priorités reconnues et ainsi parachever le combat inachevé de la Colonie belge, celui engagé alors dans les années 1950 sur « trois voies parallèles de l’ascension vers le progrès » : faire de l’humain par une politique fraternelle d’élévation morale et de développement de l’enseignement ;  faire du social au développement de la classe moyenne ; faire de l’économie moyennant l’amélioration continue de l’équipement du pays et du niveau de vie des populations !

⑤ Vivement un mémorial national en reconnaissance des mérites exceptionnels de gouvernement de M. Barthélemy BISENGIMANA Rwema, l’ancêtre des ingénieurs civils congolais (promotion 1960-1961), Université Lovanium de Kinshasa : en 62 ans de gestion du Congo par les « nouveaux colons », filles et fils du pays, le meilleur gouvernement est incontestablement celui du règne du président de la République et chef du gouvernement Joseph-Désiré MOBUTU SESE SEKO pris dans son maillon temporel 1968-1974 sous le label institutionnel du Mouvement Populaire de la Révolution (M.P.R) et la palme de la coordination de l’action gouvernementale échoit au directeur de son cabinet, M. Barthélemy BISENGIMANA Rwema, premier ministre de facto !

⑥ Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! Que la Nation clone sans modération BISENGIMANA Rwema comme profil type des maîtres d’œuvre STIM congolais de toutes les générations et qu’elle confie à la société des ingénieurs qui se chargeront de mettre à exécution une offre forte et généreuse que le Hussard Solitaire avait développée dans ses tribunes successives dont celle en plaideur pro deo : « Plaidoyer pro bono : « Libérons provisoirement Vital Kamerhe … ! » (Le Journal, 08 Mai 2020), malheureusement jugée trop longue et ennuyeuse au goût de la Cour composée pourtant des élites congolaises, accaparées et même submergées ou noyées dans des activités de survie personnelle et/ou des débats rances. Le ton passablement tranchant et particulièrement caustique du texte, en plus de son titre un tantinet provocateur, n’était pas généreux en anesthésiants ou en placebos de nature à flatter l’ego des lecteurs alignés et à résorber la déferlante de la clameur publique du « vendredi saint » avec ses corollaires pernicieux dont, entre autres, l’inhibition des capacités de discernement et le nivellement par le bas des analyses et raisonnements chez des élites prises dans le piège du culte de personnalité ou emprisonnées dans un fanatisme communautaire ! Juin 2022, soit deux ans après, une nouvelle décision de justice tombe, tel un couperet : Vital Kamerhe acquitté ! » L’opération « mains propres » fait ainsi définitivement pschitt, la foule, réputée très mauvais décideur politique, ayant « colonisé » le pouvoir institutionnel. Le Hussard Solitaire ne prévenait-il pas in illo tempore non suspecto sur un ton osé : « Mani pulite contre le COVIDEC-60, de la poudre de perlimpinpin ? N’avait-il pas suggéré de puiser une riche inspiration de la très douloureuse expérience de l’aurore de la Turquie moderne? Les annales de l’histoire du plus grand procès de l’histoire, « Les accusés de l’Ile aux Chiens », tenu au lendemain du coup d’État de mai 1960 du général Gürsel, le tombeur d’Adnan Menderes ? Après un an de débats avec 401 accusés, tous anciens ministres et députés, autour de l’ancien président du Conseil, et des condamnations !  In cauda venenum ! La tribune du Hussard Solitaire était assortie du « Manifeste de conscription pour la grande guerre contre le coronavirus de l’endémie de la corruption COVIDEC-60 », la tribune du Hussard Solitaire adjurait expressis verbis : Cap vers le littoral de Bulambemba…! Avançons en eau profonde et dans les bois et taillis noirs…u! Lâchons filets et limiers et traquons les tanières ! À la barre « Les accusés de l’île Bulambemba »! Alors vivement une pêche et une battue miraculeuses.

⑦ Que le Congo abandonne la voie du replâtrage, qu’il emprunte courageusement celle de la refondation, qu’il se constitue en un État normal et qu’il se dote des institutions politiques, économiques et sociales qui servent à la réalisation de son destin déterminé par lui-même ! Que le chef de l’État se décide à prendre le taureau par les cornes pour engager hic et nunc l’ensemble des forces vives de la nation à mener la révolution-fondation avant que les Congolais ne s’autorisent de nouveau de replonger dans des simulacres d’élections avec des victoires des guides connues d’avance !

⑧ Sous la grâce d’un moratoire général de l’ordre de trois ans (2023-2025) sur un éventuel contrat social négocié directement par le Président de la République avec le Peuple, il sera possible de lancer sereinement et durablement le chantier de la refondation et le focus de l’action institutionnelle sera porté exclusivement sur la révolution-refondation destinée à doter le Congo de tous les repères d’un État normal et moderne.

⑨ Un programme à court terme d’actions dites « déclics de confiance » tiré du Programme de Développement Local des 145 Territoires moyennant un nécessaire  recadrage institutionnel et stratégique opportun en place au regard des attentes vitales les plus pressantes sera mis en œuvre suivant des stratégies institutionnelles préconisées en marge du processus d’organisation du grand débat national visant à structurer un rêve national original et authentique, lequel engendrera et la destination et le chemin vers le Congo Bicentenaire 1885-2085.

⑩ Mettons momentanément en sourdine tous ces débats rances sur les festins de la démocratie culturellement mal seyante, des élections, de la légitimité du pouvoir, des réformes et autres régals des libertés et droits de l’homme, des mimétismes en termes cosmétiques des questions de genre ou d’égalité homme-femme, d’orientation sexuelle assumée, de mariage pour tous, bref de velléités de légalisation de l’amoralité voire de l’immoralité par un affranchissement débridé de notre socle culturel propre !

⑪ M. Jean-Louis Bongungu, 68 ans révolus, ingénieur civil des Constructions et ancien haut cadre pendant quatre décennies au sein et à la tête de la REGIDESO, s’épanche, à voix haute et intelligible : « Tu, quoque, fili ! », en réaction au défi lancé par M. Vital Kamerhe dans sa déclaration urbi et orbi du 28 juin 2022, diffusée par Top Congo et copieusement relayée dans les réseaux sociaux.

Dans sa longue note pamphlétaire adressée à Top Congo depuis le 14 juillet courant, encore dans sa cuirasse de Hussard Solitaire, mais déjà cofondateur du parti politique Alliance pour l’Alternance et le Progrès, AAP, récemment enregistré et présidé par Pr Théophile MBEMBA Mfundu, Ir. Jean-Louis Bongungu qui, tout de go, se déclare prêt à en découdre loyalement dans une confrontation citoyenne publique « pièce contre pièce » avec M. Vital Kamerhe, épingle sévèrement et met en cause les passages les plus provocateurs de la déclaration « Casus belli » (une dizaine de minutes) de ce dernier, ci-transcrits :

« … parce que le projet de cent jours a fait couler beaucoup d’encre (sic !) sous le pont (re-sic !) il est temps que M. Kamerhe… Mais maintenant nous allons parler des cent jours et montrer que depuis 1960, il n’y a aucun programme conçu en quinze jours et laisser (sic !) des tâches indélébiles en neuf mois. Ça n’existe pas. Et je mettrai quiconque au défi (sic !) ;   il a fallu trente-deux ans pour le président Mobutu. Il a fallu dix-huit ans pour le président Joseph Kabila mais en neuf mois nous étions sur la voie (sic !) ;… nous aurons d’autres occasions où nous allons parler en profondeur de ce projet : cent quarante-deux écoles construites, cent trente-deux centres de santé, un grand hôpital à Lubumbashi, un pont de cent quarante-cinq kilomètres (sic ! vraisemblablement compté comme « la plus merveilleuse des merveilles du monde moderne » ? ) dans le Tanganyika… » …

… nous ne parlons pas de tout ce que nous avons fait comme incubateurs au Kivu qui emploient deux mille p12etits (sic !) pour produire des tilapias au Sud-Kivu… Chaque province, parmi les vingt-six, a été touchée par au moins (sic !) trois projets… »

⑫ L’encens est, disait un évêque catholique africain, le gaz le plus toxique : il tue… La gloire, la vaine gloire, enivre et tue. L’outrecuidance de l’autosatisfaction clamée sur un ton jaculatoire au micro de Top Congo le 28 juin 2022 par Vital Kamerhe irrite et révolte les élites silencieuses étant donné qu’elle exacerbe la défiance, déjà considérable, des populations contre les institutions et leurs animateurs.

Le haut-le-cœur du Hussard Solitaire, Ir Jean-Louis Bongungu Loend’a Namba Jelo, n’est qu’une manifestation du frémissement collectif dans la voie de l’affranchissement de la démagogie, de la duperie et de l’esclavage imposé au peuple d’en bas par le peuple d’en haut.

« Une nation fatiguée de longs débats – inutiles – consent volontiers qu’on la dupe, pour qu’on la repose, et l’histoire nous apprend qu’il suffit alors pour la contenter de ramasser dans tout le pays un certain nombre d’hommes obscurs ou dépendants, et de leur faire jouer devant elle, le rôle d’une assemblée politique, moyennant salaire ». (A. de Tocqueville, L’Ancien Régime et la Révolution).

Le Congolais redresse son front chaque jour davantage, conscient que « quand un peuple ne défend plus ses libertés et ses droits, il devient mûr pour l’esclavage » ( J.-J. Rousseau).   

NDLR. Il est vrai que la toute première sortie médiatique opérée par un Vital Kamerhe désormais un homme libre, a suscité beaucoup de commentaires dans divers milieux docio-politiques du pays, mais celle que vient de faire parvenir le Professeur Jean-Louis Bongungu à notre rédaction restera longtemps gravée dans les mémoires.

Dans la mesure où, adjurant les cent millions de compatriotes de prendre au grand sérieux la situation explosive de la société congolaise, Jean-Louis Bongungu embouche le cor « Le Débat » de Top Congo et délivre un message jaculatoire et univoque d’indignation, d’accablement, de rage et de colère, mais ponctué d’une offre audacieuse et généreuse de bons offices en vue de l’instauration d’un bon gouvernement.

Le Peuple doit exiger de connaître la vérité. Ne nous complaisons plus dans la prison morale du discours convenu, policé, éthéré, volontiers déconnecté de la réalité des souffrances et de la misère du peuple d’en bas !

Le choix des élections générales à venir sera le choix de la dernière chance, l’espoir de l’espoir retrouvé. Alors prenons cette perspective au grand sérieux !

Le Peuple doit exiger la clarté. Que les prétendants, alors tous à tous les niveaux et particulièrement à l’élection présidentielle, disent tout au peuple avant et pendant la campagne électorale, qu’ils parlent des sujets qui nous préoccupent et qu’ils y apportent des réponses claires, des grandes questions qui se posent au Congo aux différents horizons !

En disant tout avant, une fois élus, les prétendants auront la légitimité pour tout faire après. Le débat de la campagne doit s’intégrer à part entière au futur mandat présidentiel. (Nicolas Sarkozy, Tout pour la France, 2016)

Place à des consultations sous des formes multiples : débats publics thématiques, auditions et séminaires de travail, conférences publiques, consultations des partenaires sociaux, dialogue avec les Assemblées à tous les niveaux, débats en provinces avec les acteurs locaux, ouverture d’espaces contributifs dédiés en ligne, sondages, etc.

CP