Gestion de l’IFASIC par le Recteur Kambayi Bwatshia: Distinguer le vrai du faux

Ça fait débat dans la presse depuis quelques jours. Des médias font état d’un prétendu problème de gestion à l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC), caractérisé notamment par la nomination d’une multitude d’agents supposément importés de l’Université Pédagogique Nationale (UPN). Accusé d’être à la base de ce désordre qui mettrait mal à l’aise le personnel naturel de l’IFASIC, le Recteur Kambayi Bwatshia dénonce une cabale.
Refusant de céder à la provocation en descendant au niveau bas de ses pourfendeurs, il a préféré présenter le bilan de sa gestion de quatre mois, question donner au public des éléments pour apprécier de quel côté se trouve la vérité.
Ce qu’on lui reproche
A sa prise des fonctions après sa nomination à la tête de l’IFASIC qui avait suscité beaucoup d’interrogations, le Professeur Émérite Kambayi Bwatshia avait fait des promesses qui avaient donné de l’espoir à ses nouveaux administrés. Il avait notamment pris l’engagement de corriger toutes les erreurs commises par ses prédécesseurs.
Des professeurs qui ont cru à ses promesses de disent, quatre mois plus tard, déçus. Certains ont révélé au média en ligne alternance.cd que «les membres du comité de gestion affichent une unité de façade alors qu’en réalité, ils ne parlent pas le même langage».
En toile de fond, d’après eux, le refus du Vieux de décentraliser la gestion.
«La quasi-totalité des personnes interrogées reprochent au recteur de l’IFASIC d’avoir placé au centre de la gestion et de toutes les manœuvres deux de ses collaborateurs : son directeur de cabinet, un certain Professeur Tony et sa secrétaire», avait révélé il y a quelques jours le média précité.
Des informations similaires ont été publiées quelques jours plus tard par un autre media d’informations en ligne, Scooprdc.net, selon lesquelles, ce sont les collaborateurs du Recteur importés de l’UPN qui désormais conçoivent, gèrent et font appliquer la nouvelle politique du recteur dans une «autocratie moyenâgeuse», dans un institut supérieur qui a diplômé plus de 25 docteurs à thèse du domaine des Sciences de l’information et de la Communication sans compter une dizaine d’autres formés dans les meilleurs universités de Belgique.
«Le dernier en date, a précisé Scooprdc.net, est la nomination en catimini des membres des jury d’examens de cette année académique. Le Recteur a fait nommer par le Secrétaire Général Académique, un fils-maison martyrisé, trous membres de son cabinet dont deux ne sont pas agents engagés à l’IFASIC: son propre directeur de cabinet, Pr. Tony Kanyinda, l’homme à tout faire, et sa très particulière assistante, Chef de travaux Patience Mashidi, avec qui apprend-t-on, le Recteur entretiendrait de très délicates et particulières relations. Tous deux du personnel importé d’une autre institution sans aucun acte de transfert connu».
D’autres sources accusent le Recteur de l’IFASIC également de bloquer la tenue du Conseil de l’Institut et du Conseil de Faculté ainsi que les dossiers de promotion des agents.
La réplique de l’accusé
Les accusations étant extrêmement graves, la parole est accordée à l’accusé. Ce dernier a réagi la semaine dernière, en présentant des résultats de sa gestion depuis quatre mois à la tête du plus grand institut supérieur de formation de journalistes et des communicologues d’Afrique Centrale.
En effet, au cours d’un point de presse animé vendredi 22 juillet 2022, le Recteur Kambayi Bwatshia a coupé court aux rumeurs. Il a estimé que les accusations précitées et d’autres sont l’expression de la colère et de la frustration des gens dont les intérêts mesquins sont bloqués par sa gestion.
Il a présenté comme bilan à son actif, la régulation de la situation des assistants qui travaillent sans salaires depuis 8 mois alors qu’ils étaient des unités de remplacement; la défense d’une thèse de doctorat, alors que pour des raisons obscures, le récipiendaire avait été contraint de patienter pendant plusieurs années ; la traçabilité financière et une amélioration de l’approvisionnement en eau dans toutes les installations sanitaires. Il y a aussi la réfection des auditoires et de la dalle de professeurs longtemps abandonné.
A chacun donc son point de vue sur la situation réelle de l’IFASIC.
Le Journal