Willy Musheni lavé de tout soupçon dans l’affaire Zion : Quand la vérité rétablit l’honneur

La lumière se fait sur l’affaire de la prison centrale de Kisangani. Ce mercredi, devant la Cour de cassation, le Directeur général du Guichet Unique, Professeur Amisi Herady, a été entendu comme témoin dans le cadre du procès impliquant l’ancien ministre d’État, Constant Mutamba.
Au cœur des interrogations : la prétendue implication de l’homme d’affaires et mécène congolais Willy Musheni dans la société Zion, adjudicataire du marché de construction de la prison. Une polémique alimentée par des rumeurs persistantes sur un détournement présumé de 19 millions de dollars.
Mais les faits viennent rétablir la vérité. Selon le Professeur Amisi, « le nom de Willy Musheni a bien figuré parmi les premiers fondateurs de la société Zion, mais celui-ci avait cédé toutes ses parts à un certain Jacques Lutete, bien avant que l’entreprise ne signe le moindre contrat public. »
Cette déclaration dissipe les soupçons : Musheni n’a ni initié, ni géré le marché concerné. Sa responsabilité ne saurait être engagée. Ce point d’éclaircissement, longtemps attendu, redonne à son nom son intégrité.
Willy Musheni est connu pour sa discrétion et son engagement envers les causes humanitaires. Mécène engagé, entrepreneur respecté, il soutient activement plusieurs initiatives sociales en République Démocratique du Congo. Son implication sincère auprès des plus vulnérables fait de lui une figure appréciée, bien au-delà des cercles économiques.
Aujourd’hui, ses proches et ses nombreux admirateurs saluent cette clarification comme une victoire de la vérité face aux amalgames. Pour beaucoup, cette affaire n’est que la preuve supplémentaire que la transparence finit toujours par triompher.
Par Didier Mbongomingi
