La société Filatures Tissage Africain -FILTISAF s.a.r.l -, est une société privée à capitaux belges en cessation de fonctionnement depuis 1991.
A ce jour, ce géant d’antan devenue l’ombre de lui-même, se trouve au centre d’une tentative de spoliation de ses immeubles qui sont, du reste occupés par les travailleurs dans l’attente leurs décomptes finals, selon des sources proches du dossier qui renseignent que ces derniers jours, les travailleurs de ladite société sont victimes de la manipulation orchestrée par Bébé Madanganyo, la Cheffe de Division du ministère de l’habitat. Cette dernière ne s’empêche pas de se faire passer pour le numéro un de ce ministère.
La conséquence, c’est que bon nombre de travailleurs vivent dans des maisons de leur entreprise, mais ils se font ses font harceler par les agents de la Division de l’Habitat que Bébé Madanganyo déploie sur le terrain pour opérer le recensement fantôme et « magouiller » juste dans le but de spolier les maisons qu’occupe la FILTISAF et son personnel.
Conscients de cette situation peu orthodoxe maquillant l’escroquerie que prépare la Division de l’Habitat de la province de Tanganyika, sur des pauvres travailleurs impayés depuis des lustres, les habitants de ce quartier appartenant à la FILTISAF haussent le ton et menacent de faire parler d’eux, avec à leurs trousses, les travailleurs de l’entreprise qui en ont marre de se faire marcher sur les pieds par une cheffe de Division de l’Habitat ui se prend pour le centre de la terre.
Celle-ci, dit-on, multiplie des manœuvres dilatoires en induisant en erreur sa hiérarchie à Kinshasa, lui faisant croire qu’il s’agit des biens du domaine privé de l’État. Dans cet ordre d’idées, Bébé Madanganyo tente de traîner le Parquet général du Tanganyika dans ses combines de bas étage en ignorant que le gouvernement congolais se méfie des biens des Belges à la base du conflit séculaire Belgo-congolais. C’est ainsi que toutes les familles des ex-travailleurs envisagent de manifester pour protester contre cette arnaque, surtout que la Cheffe de Division raconte à celui qui veut l’écouter, qu’elle a le soutien tous azimut du ministre Pius Mwabilu.
D.B/CP