Suspension des augmentations salariales : Les syndicats rejettent la décision du gouvernement

La décision du gouvernement relative à la suspension pour une durée de 12 mois sur les augmentations salariales, corrections des grades et mécanisation des agents publics de lEtat suscite déjà des réactions sur le terrain.
Pour preuve, « Les Syndicats » dans sa lettre FOSYFIN/DSF-USC/001/2025 du 05 février 2025 adressée à la Première ministre, napprouve pas cette décision.

Pour les responsables de cette structure, « La décision prise en Conseil des Ministres sur les points dénoncés viole gravement les dispositions légales de la loi sur les Finances, car tout mouvement, notamment sur la question daugmentation des primes, de mécanisation des salaires doit être prévu et défendu budgétairement, chose qui a été déjà effectué. Toute autre mouvement ou modification ne pourra intervenir que par une loi rectificative qui ne peut être effective quaprès le 2ème trimestre de lexercice en cours ».
Sagissant de la suspension des augmentations salariales, la source indique que pour favoriser et maintenir un climat de paix, il serait judicieux que la rémunération revêtant un caractère alimentaire ne soit sujette à une privation ou suspension, car de nombreux ménages en dépendent. Ne pas gratifiés les agents de ladministration publique favoriseraient la fuite et le coulage des recettes de lEtat.
Concernant la suspension des corrections des grades, les signataires de la lettre indiquent : « Cette décision risque de paralyser notre administration étant donné que le mouvement du personnel est mouvant, car les corrections des grades nont rien avoir avec leffort de guerre ».
Quant à la suspension de la mécanisation des agents publics de lEtat, ils notent que les agents effectifs et réguliers attendent depuis plusieurs années que leurs cas soient régularisés sur le plan pécuniaire.
Pour conclure, les Syndicats sollicitent une réunion dharmonisation des points dénoncés, en vue de préserver la paix sociale et déviter denclencher la procédure syndicale.
Le Journal
