Situation humanitaire inquiétante à l’Est de la RDC : Bintou Keita sollicite 2,25 milliards US au Conseil de sécurité pour faire face !

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Bintou Keita s’adressant au Conseil de sécurité des Nations unies en mars dernier, a plaidé pour la mobilisation des ressources nécessaires en vue de la mise en œuvre du plan de réponse humanitaire 2023 qui s’élèverait, selon elle, à quelque 2,25 milliards de dollars americains.

Elle a, à ce sujet, précisé que la situation humanitaire est assez dramatique à l’est de la RDC en notant que la crise humanitaire qui sécoue cette région reste l’une des plus négligées au monde. D’où, son SOS: “Les besoins humanitaires urgents en RDC continuent d’augmenter. Cette crise humanitaire reste l’une des plus négligée au monde. Les populations déplacées auprès desquelles je me suis rendue, vivent dans des conditions extrêmement précaires. Parmi ces déplacés, je souhaite insister sur la situation particulière des femmes”, a dit Bintou Keita en regrettant que la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC s’est considérablement dégradée à la suite des combats entre notamment les FARDC et le M23 dans la province du Nord-Kivu, d’une part, aussi entre les groupes armés Zaïre et CODECO en Ituri, d’autre part. Elle a fait savoir que
depuis sa dernière intervention devant le conseil, la situation sécuritaire dans l’Est de la RD-Congo, s’est considérablement dégradée. Une situation qui se justifie avec l’intensification du conflit armée née avec l’avénement du M23 et l’activisme persistant d’autres groupes armés. Elle a fait allusion aux plus en vue que sont les ADF, Zaïre et la CODECO qui continuent d’infliger des souffrances aux populations civiles et de contribuer à la dégradation de la situation humanitaire de plus en plus dramatique. “Au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et en Ituri, des centaines des milliers de personnes ont fui les exactions des groupes armés et les affrontements entre le M23 et les FARDC mais aussi, entre les CODECO et Zaïre. Au Nord-Kivu en particulier, les affrontements entre le M23 et les FARDC ont forcé, 900 000 personnes à se déplacer”, a renseigné la cheffe de la MONUSCO.

Le Journal