Réclamant le respect de l’image de leur commune : Les habitants de Bandalungwa se mobilisent ce samedi pour une marche citoyenne

 Réclamant le respect de l’image de leur commune : Les habitants de Bandalungwa se mobilisent ce samedi pour une marche citoyenne

Sous l’impulsion de la Solidarité Bandalungwa (SOLBAT), les forces vives de la commune, notamment les associations, leaders d’opinion, notables et citoyens engagés appellent à une grande marche de protestation baptisée « RESPECT NA BANDAL », ce samedi 24 mai 2025, dans les artères de cette minucipalité affectueusement surnommée « Bandal c’est Paris ».

 

« Nous ne pouvons pas rester silencieux face aux attaques verbales visant à ternir l’image d’une commune qui incarne la diversité, l’unité et la solidarité. Bandalungwa étant parmi les communes pilotes de la ville province de Kinshasa, mérite respect et considération », a déclaré le notable JPN Kabongo Nazer, l’un des organisateurs de la marche.

 

Cette manifestation citoyenne sera organisée, suite aux propos jugés injurieux et dénigrants tenus récemment par Monsieur Jean-Marie Kassamba contre Bandalungwa, que les jeunes de cette commune emblématique de la ville de Kinshasa, veulent faire entendre leur voix. Cette mobilisation citoyenne sera une occasion à dénoncer cette provocation qu’ils appellent « une atteinte à l’honneur des habitants de « Bandal c’est Paris ».

 

À travers cette mobilisation, les habitants de Bandalungwa veulent rappeler aux uns et aux autres que la solidarité, valeur fondamentale de leur communauté, est un véritable levier de pouvoir citoyen. Ils lancent un appel vibrant à toutes les personnes attachées à la dignité de Bandalungwa pour faire bloc et défendre l’honneur de leur commune.

 

Coup d’œil sur la commune de Bandalungwa

La cité de Bandalungwa fut créée le 8 décembre 1955. C’est par le décret – loi du 3 mai 1957 du gouverneur général que la Commune de Bandalungwa a été créée.

La commune de Bandal était habitée par des fonctionnaires du service public congolais, ainsi que des enseignants pour la plupart avant l’indépendance, en 1960. Ainsi, dans les années 1950, des milliers de maisons individuelles, en bandes, ont été construites pour le personnel de la fonction publique. Après l’indépendance, peu à peu, l’exode rural aidant, ainsi que le manque de politique d’urbanisation, ont transformé Bandal en une commune populaire au revenu souvent modeste.

 

La commune de Bandalungwa compte 8 quartiers, notamment Makelele (synkin) et Kasa-vubu au sud, Bisengo et Adoula au centre, Lubudi à l’est, Moelart et Lumumba au nord-ouest. Avec des points chauds connus partout en RDC et en Europe par des blocs, Tshibangu, Oasis, Balari, Moelart et autres.

 

Le quartier Bisengo, ex Max – Horn, est le premier électrifié de Bandalungwa, d’où l’appellation « Bandalungwa Bisengo ».

 

On doit rappeler que le corps du grand Chef Lingwala a été enterré au numéro 3 de l’avenue Mpumbu II, quartier Lubudi à Bandalungwa. Il s’agit d’un espace qu’occupent aujourd’hui des particuliers qui se réclament de lui.

*Gel Boumbe*

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