Il se tient du 18 au 20 juin 2024, à Sultani Hôtel de Kinshasa, l’Atelier de présentation et de validation finale des livrables produits par Wageningen University and Research -WUR. En avant-plan de cette activité se place l’Etude sur le potentiel agricole de la RDC vue de la réalisation de son schéma national d’aménagement du territoire -SNAT.
L’atelier regroupe environ 120 invités et participants venus d’horizons divers : ministères sectoriels dont Agriculture, Aménagement du Territoire, Environnement et Développement durable, Affaires foncières, Développement Rural, Pêche et Élevage, Finances, Budget, Plan.
L’on note également la présence des délégués des Établissements publics tels que l’ICCN, l’ONAT, l’ANAT, l’IGC, l’INS, CAMI.
Du côté des partenaires techniques et financiers, il est cités les incontournables CAFI, GIZ, WWF, KOICA, JICA, PNUD, FONARED, ONU-HABITAT, FAO, WCS et la Banque Mondiale.
Les institutions académiques recherche scientifique y sont signalées à travers ERAIFT, UNIKIN, UPN et INERA.
Quant à la Société civile et le secteur privé, l’on y voit GTCRR, REPALEF, CONAPAC, CFLEDD, FEC et COPEMECO. Le secrétariat de l’atelier est assuré par la Task-Force de l’étude qui rédige le rapport final tandis que le PNUD, en tant qu’agence d’exécution du Programme d’appui à la réforme de l’Aménagement du Territoire a en charge la supervision de l’ensemble des travaux de l’atelier et veille sur leur qualité.
Des sources de l’Atelier ont signalé que l’étude sur le potentiel agricole s’inscrit dans le cadre de programmation générale du Fonds national REDD de la RDC dont l’objectif est de stabiliser la déforestation tout en améliorant les revenus des populations, avant de signaler que l’étude fait partie des analyses sectorielles prévues dans le cadre des jalons du Pilier Aménagement du Territoire de la lettre d’intention signée entre CAFI en avril 2016. L’étude contribue aussi à l’atteinte du jalons Agriculture de la même lettre d’intention portant sur l’actualisation du diagnostic des enjeux et opportunités agricoles en lien avec la fôret.
Son importance et sa pertinence, a-t-on appris, sont justifiées par la faible disponibilité d’informations spécialisées sur le développement agricole en RDC. Ceci rend difficile la priorisation et l’orientation géographique des investissements du secteur agricole aux différents échelons de gouvernance territoriale, notent les organisateurs en précisant que l’objectif de l’Etude est de fournir des analyses sur les potentiels et les besoins en terres agricoles nécessaires pour la préparation de différents de développement et d’Aménagement du Territoire.
Il s’agit, argumente-t-on, du schéma national d’Aménagement du Territoire -SNAT-, ainsi que des plans provinciaux à l’instar de PPAT, PLAT et PSAT. De manière spécifique, les organisateurs renseignent que l’étude vise à produire une série de cartes sur le potentiel de production agricole et les besoins d’utilisation des terres pour les principales cultures pérennes telles que le café, le cacao, le palmier et l’hévea, aussi les vivrières dont le manioc, le maïs et le riz ainsi que sur les risques de la déforestation que leur développement pourrait induire.
Ces informations portant sur les différents types d’exploitation agricole contribuent énormément à la réalisation des plans d’aménagement du Territoire, a-t-on rassuré.
La reconnaissance du SG Ilanga
La clôture de l’atelier a été sanctionnée par le discours du Secrétaire général du Ministère de l’Agriculture et de la sécurité alimentaire qui a exprimé ses sentiments de gratitude au chef d’Etat Félix-Antoine Tshisekedi, champion de la souveraineté alimentaire du pays qui, dans sa vision du secteur agricole, promet et prône la revanche du sol sur le sous-sol.
Aussi, ses sentiments de parfaite considération,le SG José Ilanga les a adressés à Mme Judith Suminwa, la première ministre et Cheffe du gouvernement pour toute l’attention dont elle a fait montre pour le relèvement du secteur agricole lors de la présentation des axes prioritaires déclinés dans le programme d’actions du gouvernement à l’Assemblée nationale.
Le Secrétaire général José Ilanga Lofunga a également été reconnaissant vis-à-vis de tous ceux qui ont été d’un apport quelconque à la réussite de l’atelier : Task-Force, PNUD, REDD+, Comité Technique et les Experts du Centre de recherche de Wageningen University.
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