RDC-Rwanda: Inévitable guerre !

Président du Rwanda, monsieur Paul Kagame est en train de montrer qu’il n’est plus capable de maîtriser ses émotions face à la victoire diplomatique signée par le président congolais Félix Tshisekedi qui a choisi le front diplomatique avant ceux armé, judiciaire et médiatique auquel Patrick Muyaya se livre avec succès. Tshisekedi, à la faveur de chaque sommet ou rencontre internationale, démontre noir sur blanc que le Rwandais Kagame apporte toutes formes de soutiens aux terroristes du M23 actifs dans l’agression de la partie Est de la RDC.
Convaincantes. Les accusations répétées de Tshisekedi ont fini par porter de fruits. Actuellement, Kagame a perdu la face et est pointé du doigt par.tous comme l’homme par qui les malheurs arrivent au Congo. Finies ses allégations éternelles de la chasse aux Fdlr qui lui servaient de monnaie de change aux incursions des militaires de son pays en RDC. Désormais, l’homme fort de Kigali y va par une autre stratégie, tout de suite taillée en miettes au niveau du Congo. Celle-ci a été expérimentée par Kagame au Bénin où il a, sans froid aux yeux, remis en cause les décisions de la Conférence de Berlin concernant l’intangibilité des frontières entre le Rwanda et la RDC en appellant à la reprise de la cartograhie ad hoc.
La volte-face…
Les réactions n’ont pas tardé quant à ce.
C’est dans ce lot qu’il convient de placer cette proposition d’un groupe de sénateurs au gouvernement pour déclarer la guerre au Rwanda. Proposition qui rejoint la position de Muzito et Jean Claude Baende manifestée bien auparavant.
Ces sénateurs l’ont fait savoir à la faveur de la séance plénière de lundi 17 avril en exprimant leur colère suite à la dernière sortie médiatique du Président rwandais.
Parmi eux, le cas du Sénateur Molisho qui a soutenu: « Le Conseil supérieur de la défense doit se réunir et déclarer la guerre au Rwanda», suivi de son collègue, l’honorable Edouard Mokolo wa Mpombo pour qui, le Sénat doit se retrouver en séance spéciale avec le gouvernement.
Calmant ses collègues, le président du Sénat, Modeste Bahati a souligné : « Nous devons changer de comportement pour qu’on nous respecte. C’est une interpellation individuelle et collective. Le complot est connu, mais nous devons agir et comme un seul homme, mettons de côté la question de positionnement, sauvons le pays d’abord ».
Par ailleurs, au cours de cette même séance, les Sénateurs ont voté le projet de loi portant 46ème prorogation de l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Sur les 95 sénateurs ayant pris part au vote, 85 ont voté pour, 7 contre et 3 abstentions, qatre-vingt cinq (85) sur les 95 sénateurs présents ont voté pour alors que 7 contre et 3 se sont abstenus.
Le Journal