Ministre de l’Education Nationale et de la Nouvelle Citoyenneté: Raissa Malu fait étalage des réformes de son secteur à la 43e Conférence générale de l’UNESCO !

 Ministre de l’Education Nationale et de la Nouvelle Citoyenneté: Raissa Malu fait étalage des réformes de son secteur à la 43e Conférence générale de l’UNESCO !

Du 30 octobre au 13 novembre 2025, la ville de Samarkand, en Ouzbékistan, accueille la 43e Conférence générale de l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture). D‘après les organisateurs, Il s’agit d’un moment historique : c’est la première fois que cette grande rencontre se tient en Ouzbékistan et la première fois depuis 1985 qu’elle se déroule en dehors du siège de l’UNESCO, à Paris, rapporte un communiqué de la cellule de communication du ministère de l’Education Nationale et de la Nouvelle Citoyenneté commenté par actualité.cd, notant que cette conférence qui réunit les représentants de tous les États membres et de nombreuses organisations internationales, joue un rôle essentiel dans la définition des priorités stratégiques de l’Organisation.
La République Démocratique du Congo y est représentée par Raïssa Malu, ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale et de la Nouvelle Citoyenneté qui est intervenue le vendredi 31 octobre 2025 sur le thème : ”Transformer demain aujourd’hui : dialogue ministériel sur les compétences nécessaires pour un avenir durable”. Ce, lors d’une table ronde ministérielle présidée par Stefania Giannini, sous-directrice générale de l’UNESCO.
Dans son allocution, Raïssa Malu a mis en lumière le rôle fondamental de l’éducation dans la transformation des sociétés en soulignant qu’en République Démocratique du Congo, l’on croit profondément que chaque enfant qui apprend change le monde un peu plus.
“Guidés par cette conviction du pouvoir transformateur de l’éducation, nous œuvrons à bâtir un système éducatif qui libère les talents, forme à la citoyenneté et prépare nos jeunes à relever les défis du siècle”, a fait savoir Raissa Malu dans son intervention, rappelant l’ambition du gouvernement congolais de numériser l’ensemble du système éducatif, incluant les écoles et les structures administratives.
Selon elle, la digitalisation de l’administration est la clé d’une gouvernance efficace, transparente et durable. Parce que l’enseignement à distance, désormais institutionnalisé, permet aux enfants des zones rurales, aux jeunes déplacés ou en situation de handicap de poursuivre leurs apprentissages.
“Même notre Examen d’État a franchi une étape majeure : grâce à l’intelligence artificielle et à la numérisation des diplômes, nous avons rendu la certification plus équitable, plus rapide et plus sûre”, a expliqué Raïssa Malu, faisant savoir que la formation continue des enseignants est désormais érigée en droit et en devoir, afin d’améliorer la qualité des apprentissages, d’adapter les pratiques pédagogiques aux innovations technologiques et de promouvoir l’équité à tous les niveaux du système éducatif.
Sur le plan des contenus, a-t-elle précisé, la RDC mène une refondation curriculaire d’envergure, plaçant au cœur de l’apprentissage la citoyenneté active, fondée sur le respect du bien commun, l’amour de la patrie et la solidarité. ”Cette réforme intègre également les compétences vertes, inspirées de nos initiatives en faveur de la durabilité, notamment à Yangambi, site de l’UNESCO dédié à la recherche sur les sols, le climat et la biodiversité”, a-t-elle confié sans omettre de rappeler que les progrès réalisés grâce à la gratuité de l’enseignement primaire qui a permis à plus de cinq millions d’enfants supplémentaires de retrouver le chemin de l’école, tout en insistant sur la nécessité de garantir la qualité de l’éducation, en particulier pour les filles.
Cette transformation, d’après Raĩssa Malu, n’a de sens que si elle s’accompagne d’une coopération internationale et de financements durables. C’est dans cette optique qu’elle a fait savoir que la République Démocratique du Congo soutient pleinement la vision de l’UNESCO pour un nouveau contrat social pour l’éducation et appelle à un agenda post-2030 qui place les compétences numériques, écologiques et civiques au cœur du développement durable.
Elle a également plaidé pour une coopération renforcée entre les pays africains, un partage d’expériences innovantes et une reconnaissance mutuelle des compétences, afin que la mobilité des jeunes et des enseignants devienne un levier d’unité et de prospérité pour le continent, avant de conclure par noter qu’en alliant numérisation, refondation curriculaire, citoyenneté active et inclusion, la République Démocratique du Congo avance vers une éducation transformatrice, centrée sur l’humain et tournée vers l’avenir.
Des objectifs de cette table ronde, l’on retient qu’elle vise à repenser les compétences nécessaires à un avenir inclusif et durable, à la lumière des transitions écologique et numérique ; discuter de la place du développement des compétences dans l’agenda de l’après-2030 ; identifier les axes de coopération internationale, notamment la reconnaissance mutuelle des compétences, la mobilité des étudiants et des travailleurs, ainsi que les approches inclusives en faveur des réfugiés ; partager les bonnes pratiques et politiques transformatrices en matière d’égalité des genres et d’inclusion.

Le Journal

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