Publication du rapport du cycle électoral 2019-2023 de la MOE CENCO-ECC

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« La CENI pense avoir accompli sa mission qui a notamment abouti à l’installation des institutions. Persuadée que si le pays s’y prend à temps avec des réformes visant l’amélioration du processus et non pas l’acquisition ou la conservation du pouvoir, la RDC connaîtra des meilleures élections en 2028 », Didi MANARA LINGA, 2e Vice-Président de la CENI).

Kinshasa, lundi 17 juin 2024.
Le 2e Vice-Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Didi MANARA LINGA, a représenté le numéro un de l’institution, Denis KADIMA KAZADI, à la cérémonie de la publication du rapport du cycle électoral 2019-2023 de la Mission conjointe d’observation électorale de la Conférence épiscopale nationale du Congo-Église du Christ du Congo (MOE CENCO-ECC) à la salle de conférence du Centre interdiocésain.

Ce rapport, qui a été transmis au préalable à la hiérarchie de la CENI, jeudi 13 juin 2024, fait état des opérations électorales au regard du contexte ayant prévalu avant et pendant la mise en œuvre des activités de la Centrale électorale.

Le contenu livré par le Révérend Eric NSENGA, Secrétaire général de l’ECC, retrace les contours des opérations d’identification et enrôlement des électeurs aux jours de différents scrutins directs et indirects en passant par la campagne électorale avant d’aboutir aux contentieux qui en ont découlé.

Le 2e Vice-Président de la CENI a relevé une somme d’observations soulignant que ce rapport a essentiellement énuméré plus d’écueils rencontrés et autres défis auxquels la Centrale électorale étaient confrontés. En éludant les efforts qu’elle a déployés pour mener à bien la mission lui assignée.

« C’est un rapport qui est principalement orienté vers les difficultés et les défis rencontrés et ne souligne pas suffisamment les efforts de la CENI afin de les surmonter. La bonne foi, les réalisations et les innovations de la CENI sont mises à mal. Ce rapport est une liste des ratés qui ne sont toujours pas du fait de la CENI et ne présente aucun élément comparatif des cycles antérieurs afin de souligner les progressions et les régressions. Ce rapport omet sciemment de souligner les innovations (Applications, Centre Bosolo…) mises en œuvre en vue d’améliorer ce cycle électoral. Ce rapport donne l’impression que rien n’a marché pour revenir à la case de départ et faire croire aux différents bailleurs de fonds que le chemin est encore long vers des élections de meilleure qualité. Ce rapport prête à la CENI des pouvoirs qu’elle n’a pas, telle que la sécurisation du processus électoral qui elle dépend du Gouvernement », a indiqué

Didi MANARA LINGA/CP