Pour des raisons humanitaires : FARDC et M23 au garde-à-vous !

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Vendredi dernier à minuit, les Etats-Unis d’Amérique avait annoncé la trêve humanitaire de deux semaines entre les FARDC et le M23 sur le front, dimanche cet arrêt des combats entré en vigueur depuis vendredi, semblait respectée par les deux parties en présence, selon des sources locales qui s’étaient confiées à la radio onusienne le même dimanche 7 juillet.

Aucun combat n’a été signalé entre les FARDC et M23 au Nord-Kivu, a annoncé la source, indiquant tout de même que l’armée et les rebelles maintiennent toujours leurs positions initiales sur l’axe Goma-Sake-Minova, dans le territoire de Masisi, où les rebelles occupent toujours la zone située entre Kirotshe et Shasha, le long de la route nationale numéro 2.
Il en est pareil pour une grande partie de l’Est du territoire de Masisi, la quasi-totalité du territoire de Rutshuru, et les groupements de Kibumba et Buhumba dans le territoire de Nyiragongo.
Aussi curieux que cela puisse paraître, l’accès à ces zones est resté difficile pour les humanitaires.
Au grand Nord, après la prise par les rebelles du M23 de Kanyabayonga, Kayina et Kibumba, les positions avancées des FARDC et du M23 sont séparées d’environ seulement 1 kilomètre à Matembe, note la source en précisant que c’est dans cette localité, située à 80 kilomètres de Lubero-Centre, que se sont déroulés les derniers affrontements entre les deux belligérants, il y a quelques jours.
Quand bien même depuis vendredi, il n’y a pas eu de nouveaux combats, des sources sécuritaires parlent d’un renforcement en troupes et matériels par les rebelles du M23 dans la zone, tandis que plusieurs humanitaires ont déjà quitté le territoire de Lubero, pour cause de l’insécurité. Des dizaines de milliers de déplacés survivent, pour la plupart, sans assistance humanitaire, regrettent des observateurs qui ne s’expliquent nullement cette situation, tandis que la trêve conclue vise à soulager les souffrances des populations vulnérables et à créer les conditions d’une désescalade plus large des tensions dans l’Est du pays.

Le Journal