Portugal : Le chanteur Awilo Longomba invité au festival Afro Nation 2026 à Portimão

Le chanteur Awilo Longomba de la République démocratique du Congo, est invité pour représenter le pays au festival Afro Nation consacrée à la valorisation du métier de disc-jockey, du 3 au 5 juillet 2026 à Portimao au Portugal.
De son vrai nom Louis Albert Longomba, est classé parmi les icônes de la rumba congolaise et du soukous. Il a réussi à tailler son chemin dans le roc après son départ de Viva-la-Musica.
Afro Nation 2026
« En 2026, Afro Nation revient à Portimao pour sa 6ème édition avec l’ambition d’aménager un espace innovant qui mettra en avant les disk jockeys (DJs) et collectifs qui façonnent l’avenir de la musique afro-club. Tout laisse présager une programmation encore plus spectaculaire. La première vague d’artistes a déjà été annoncée : Asake, Tyla, Wizkid, Mariah the Scientist, Olamide, Niska, Awilo Longomba (…) », a-t-on lu dans le dite des organisateurs.
D’après la même source, Afro Nation qui attire chaque été des publics venus d’Europe, d’Afrique, des États-Unis, et des Caraïbes, confirme sa place comme rendez-vous mondial de la culture afro-cubaine.
Initié en 2019, le festival Afro Nation vise à rassembler la diaspora et les passionnés d’Afrobeats, d’amapiano, de hip-hop, de R&B et de dance hall autour des plus grands artistes.
Awilo Longomba, ou la naissance d’un autre style de musique : « techno-soukous »
Louis Awilo Longomba, 63 ans, est réputé comme un animateur de la musique congolaise, par son style musical et son look d’artiste. Cet ancien batteur du groupe Viva-la-Musica s’est fait un nom sur le continent africain avec un style de musique souvent éloigné de la Rumba congolaise chantée par son père Vicky Longomba, qui fut l’une des plus belles voix de la RDC et l’un des ténors de l’orchestre Tout-Puissant OK Jazz de Luambo Makiadi.
Au sein de Viva-la-Musica, le jeune Awilo débute sa carrière comme batteur et quittera le groupe en 1993 avec ses collègues pour former l’orchestre « Nouvelle Génération’’. Pendant la période 1980 à 1994, Awilo a, à part Viva-la-Musica, passé par les groupes Stukas, Nouvelle Génération et Loketo.
Il décide de voler de ses propres ailes, abandonnant les baguettes pour le micro, en 1995. Devenu chanteur, il présente au public une autre version de la musique congolaise, qu’il baptisa « Techno-soukouss ». « Moto pamba » sera son premier album solo.
Des récompenses
Il est récompensé à plusieurs reprises aux Kora Awards, notamment en 1996, 1997 et 2001 pour les albums Moto Pamba et Kafou Kafou.
Son album Mondongo (2003) poursuit cette lancée et mélange différents styles comme la rumba, le kompa et le soukous.
Il a également eu l’honneur de se produire dans des lieux mythiques comme le Zénith de Paris en 2003.
Dans sa nouvelle vocation, l’auteur compositeur de « Coupé bibamba » (1998) recolte un succès fou sur son parcours et le monde devient son carnet d’adresse. Sur la scène internationale, il incarne Djuna Mumbafu et le monde l’adopte comme un véritable show-man de la chanson congolaise.
Awilo décide de s’installer à Londres où le public le considère comme une irréductible bête de scène. Et cette fois, le chanteur Awilo Longomba est reconnue mondialement au rang des ambassadeurs dynamiques de la musique africaine.
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