Plébiscite sur fond d’un vote-sanction…: la vengeance de FATSHI !

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Les résultats provisoires des urnes pour la présidentielle en RDC, sont tombés le dimanche 31 décembre 2023 via le Centre Bosolo (NDLR : Centre la Vérité) de la CENI installé au Collège Boboto de la Gombe -un cadre-phare culturel de l’Eglise catholique. Tout un symbole.

Les résultats qui ont été publiés par le président de la CENI, Denis Kadima non à partir d’un char de combat de l’armée, mais dans une salle high-tech accessible à tous les partenaires du processus électoral en cours, ont donné le candidat numéro 20 Félix-Antoine Tshisekedi largement vainqueur des élections avec 73,34 % de suffrages exprimés devant Moïse Katumbi Chapwe totalisant 16% et Martin Fayulu Madidi 5%. Une véritable promenade de santé pour le candidat qui avait postulé à sa propre succession. Ces résultats ont démontré à la face du monde que Félix Tshisekedi n’a pas de concurrent politique valable. Il jouit de l’amour du peuple congolais tant au pays qu’à l’étranger. Le vote de la diaspora aux USA, en France, Belgique, Canada, Afrique du Sud et Angleterre soutient, de la belle manière, cette version des choses à travers des résultats largement en sa faveur. Ne laissant pas grand-chose à ses adversaires qui ont mordu la poussière.
« La MOE CENCO-ECC, grâce au dispositif de comptage parallèle des voix qu’elle a mis en place, constate qu’un candidat s’est largement démarqué des autres avec plus de la moitié de suffrages à lui seul. Cependant, elle a documenté de nombreux cas d’irrégularités susceptibles d’affecter l’intégrité des résultats de différents scrutins, en certains endroits. La MOE met, de ce fait, à la disposition de toutes les parties prenantes un document annexe reprenant ces irrégularités documentées », c’est ce qui ressort du rapport de la mission d’observation conjointe des catholiques et des protestants. Quand ces brailleurs professionnels disent OUI, les autres se taisent. La boucle semblait déjà bouclée à cette étape.
Ça, c’était bien avant les résultats de la CENI qui sont venus désillusionner ceux qui chantaient déjà la victoire avant l’heure. Soutenus par des réseaux sociaux acquis à leur cause. Pour bon nombre d’analystes, la victoire de Tshisekedi avec 73,34 % de suffrages exprimés, a tout l’air d’une revanche prise sur tous ceux qui, pendant cinq ans de son premier mandat, avaient pris plaisir à claironner qu’il avait volé la victoire de Martin Fayulu en 2018. Comme quoi, la vérité est têtue.
La communauté internationale qui s’était appropriée cette thèse en allant jusqu’à parler d’une combine à l’africaine est devenue aphone ou presque. Des médias internationaux connus pour leur adversité pour Tshisekedi ont mis un bémol dans leurs commentaires qui ne donnaient pourtant pas de chance de réussite au candidat numéro 20. La situation n’est pas différente à l’intérieur du pays où des politiciens au langage virulent et haineux contre celui qui vient de se succéder à lui-même se retrouvent dans leurs petits souliers.
Désormais, leurs discours tendent de plus en plus à la victimisation. Pourtant, demain est un autre jour.

LB