Par manque de vision managériale de ses nouveaux dirigeants : Le FFN, une foire aux cancres !

Depuis l’avènement de la nouvelle équipe dirigeante du Fond Forestier National -FFN-, l’anarchie s’est installée à petit feu, mettant la structure en coupe réglée. Chaque agent se pointe au travail à l’heure de sa convenance, et l’on vit à la manière d’un troupeau sans maître. Comment ne pas le croire dès lors que le DG ai passe le clair de son temps au cabinet de madame la ministre d’État. Déshertant son propre bureau comme si la gestion quotidienne des dossiers était le cadet de ses soucis. Un desordre organisé…!
Les conséquences de cet état d’esprit défaitiste font que les salaires des agents et cadres sont devenus aléatoires, si pas payés au lance-pierre. Pour le mois de Mai, rien n’est encore tombé dans l’escarcelle des travailleurs. Pendant ce temps, les membres du Conseil d’administration, eux, sont soignés aux petits oignons. Tous se sont offerts des nouvelles jeeps 4×4. Ils multiplient considérablement le nombre des réunions pour des raisons faciles à deviner. Rien que pour le mois de Mai, 5 reunions ont été tenues, violant le l’esprit et la lettre du Décret chef du gouvernement et les textes légaux, lequels avaient déterminé que les Conseils d’administration doivent tenir leurs réunions une fois par trimestre. Soit 4 réunions par an. Pas plus. Entre-temps, chaque membre du Conseil d’administration a peaufiné son montage d’un projet à faire financer dans le cadre du reboisement et se trimballe avec sous l’aisselle. De quoi perdre son latin.
Comment expliquer cette propension à enfreindre les dispositions des autorités et des textes qui réglementent le bon fonctionnement des entreprises, établissements et services publics ? La question tarode les esprits des âmes sensibles et reste posée.
Désastreux laisser-aller portant la marque de Eve Bazamba
Cette descente aux enfers n’aurait jamais pris le dessus au Fond Forestier National -FFN- s’il n’avait pas plu à la ministre de tutelle de lire à l’envers la lettre lui adressée par Madame la cheffe du Gouvernement le 13 janvier 2025, avec comme objet : un climat malsain prévalant au sein du FFN dans les rapports de travail entre le PCA et le Directeur Général. Lettre par laquelle, la Première ministre Judith Tuluka avait encouragé la tutelle à prendre, sans désemparer, et dans les limites de ses compétences, toutes mesures conservatoires utiles à rétablir l’ordre au sein du FFN pour mettre fin à une guéguerre entre le PCA et le Directeur Général.
La Première ministre n’avait nullement fait mention à la megestion dans sa correspondance. Aussi curieux que cela puisse paraître, la ministre d’État à l’Environnement va travestir la pensée de Judith Tuluka en ayant une petite idée derrière la tête pour mettre les deux frères-ennemis dirigeants du FFN hors-jeu et les remplacer carrément par ses “petits ya confiance”.
Pourtant, en agissant de cette façon aussi simpliciste et irréfléchi, elle jetait le FFN en enfer, l’exposant à une gestion lacunaire en le confiant entre des mains inexpertes. Le résultat est catastrophique.
Et quand des bruits d’un soit-disant détournement des millions USD circule dans la ville, propagée par un vent favorable, le cabinet de la ministre d’État se mêle les pinceaux et fait entendre que si détournement il y a, il serait à mettre sur le dos des mandataires suspendus préventiment pour megestion, sur demande de la Première ministre. Pourtant, elle n’avait parlé que du climat malsain au sein du FFN et non de megestion. Lui faire dire ce qu’elle n’avait pas dit, dénote d’un manque de respect à sa personne et une infame calomnie de mauvais goût. Nos limiers étant encore occupé à fouiner davantage dans ce dossier qui a tout d’une caverne d’Ali baba, nous promettons de revenir au moment opportun avec des détails de plus en plus croustillants. À suivre…
Le Journal