Pacte social et le vivre ensemble en RDC et dans les Grands Lacs: La CENCO et l’ECC proposent une voie de sortie de la crise politique en RDC

Depuis plusieurs décennies, la République démocratique du Congo est victime d’une agression barbare de la part de l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23.
Cette situation qui a trop duré a plongé le pays dans une crise indescriptible. D’énormes dégâts matériels et humains ont été enregistrés. Face à cette situation dramatique, l’Eglise catholique et l’Eglise du Christ au Congo ne sont pas restées indifférentes. Faisant allusion à leurs missions prophétiques, elles ont décidé d’apporter leur contribution à cette agression aux conséquences néfastes.
Focalisant leur démarche sur un projet dénommé « Pacte social et le bien vivre ensemble en RDC et dans les Grands Lacs », la CENCO et l’ECC ont bravé la peur. Après s’être entretenus avec le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, elles ont pris leur bâton de pèlerin pour rencontrer les différentes parties impliquées dans la crise politique qui sévit au pays. A Goma, ville actuellement sous contrôle de l’armée rwandaise et des rebelles du M23, la CENCO et l’ECC ont échangé avec Corneille Nangaa et ses collaborateurs. L’objectif principal étant de trouver un palliatif à la crise actuelle.
Objectif poursuivi
Après l’étape de Goma, la délégation de la CENCO et celle de l’ECC se sont rendues à Bruxelles, capitale du Royaume de Belgique. L’objectif étant le même, il a été question d’échanger avec des leaders politiques pour voir comment décrisper la crise politique bloque le fonctionnement normal des institutions du pays. A titre illustratif, les responsables religieux ont rencontré Moïse Katumbi et Franck Diongo. Avec ces deux hommes politiques, il a été également question de voir comment ils comptent faire pour désamorcer la crise. A Goma tout comme en Belgique, les politiques ont chacun proposer des pistes de solution pour un avenir radieux.
Au terme des consultations des parties prenantes, le Secrétaire général de la CENCO, Mgr Nshole a dégagé un canevas qu’il compte mettre en pratique pour apporter leur modeste contribution à la crise qui secoue le pays réduit aujourd’hui en ruine. Pour gagner ce pari, les deux structures religieuses ont proposé, entre autres, l’organisation des ateliers citoyens ayant pour but de réfléchir sur les causes profondes de la crise politique actuelle au Congo. Avant de proposer la mise en place des Commissions spécifiques ci-après : Commission Défense et sécurité pour la paix ; Commission quelle justice pour la paix, Commission des Infrastructures et développement national ; Commission Arts et Sports pour la paix, Commission Paix politique et diplomatique… Ces commissions vont entrer en profondeur de la crise et formuler des recommandations permanentes.
« L’union fait la force », dit un adage populaire. C’est pourquoi, on ose croire que toutes les intelligences congolaises mises en ensembles vont pouvoir réfléchir sans complaisance et trouver une issue à la situation qui sévit au pays. Les Congolais en ont marre. Ils ont besoin de la paix pour vivre dignement.