Office national de pêche et d’acquaculture : Ce que les détracteurs d’Adrien Bokele ignorent

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Ils ont crié jusqu’à fatiguer que le ministre de Pêche et Élevage, Adrien Bokele, s’est octroyé les attributions de l’Office national de pêche et d’acquaculture, notamment pour avoir organisé l’activité du lancement de la construction des infrastructures de pêche et d’aquaculture.

Des personnes mal intentionnées, non ou mal informées ont prétendu qu’il s’agite car ne voulant pas perdre des dividendes financières importantes. Elles sont à côté de la plaque. On vous explique pourquoi.

A sa création, en 1978 par Ordonnance présidentielle entant qu’ établissement public industriel et commercial doté de la personnalité juridique, l’Office National de Pêche (ONP) exerçait ses activités uniquement dans la pêche au Pool Malebo en ville province de Kinshasa. Gérée par des étrangers, cet office était la seule structure publique qui gère le secteur de pêche, le ministère de Pêche et Élevage n’existant pas à l’époque.

Il y a eu tout ce qu’il y a eu au plan politique dans l’ex- Zaïre et, avec le départ des étrangers, l’ONP a sombré dans une megestion qui a entraîné la cessation de ses activités.

De l’ONP à l’ONPA

Plus de deux décennies plus tard, avec la volonté politique du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi Tshilombo, le gouvernement a décidé de relancer cette structure.

Pour ce faire, un groupe de travail composé des experts nationaux et internationaux dont ceux du FAO, des ONG évoluant dans le secteur de pêche, du ministère de l’environnement, du ministère de pêche et de pêcheurs professionnels se sont réunis en atelier pour élaborer des textes devant aboutir à sa relance.

Grâce au savoir-faire du ministre de tutelle, l’ONP a été rebaptisé ONPA (Office National de Pêche et d’Acquaculture) et se présente comme une opportunité pour améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population congolaise.

Établissement public congolais à caractère administratif, social et technique opérant dans les secteurs de pêche et d’acquaculture, il est de ce fait, un outil d’intervention dans le système de production, transformation et commercialisation des produits de pêche et d’acquaculture en République Démocratique du Congo.

L’ONPA est chargé notamment, d’organiser l’approvisionnement en intrants, matériels et équipements de pêche et d’acquaculture ; Organiser la collecte et la distribution des produits de pêche et d’aquaculture à travers le territoire national ;Mettre en place des infrastructures de pêche et d’aquaculture ;Contribuer à une meilleure transformation et conservation des produits de pêche et d’aquaculture ;Organiser la commercialisation et l’accès au marché des produits de pêche et d’aquaculture ;Participer selon le besoin à la recherche scientifique appliquée à la pêche et aquaculture ;Certifier les produits de pêche et de l’aquaculture à l’exportation.

Ses attributions ayant été clairement redéfinies par les experts, ces derniers ont amené le rapport auprès du Premier ministre. De son côté, le chef du gouvernement a renvoyé les documents mis à sa disposition auprès du ministre de tutelle, en l’occurrence celui de Pêche et Élevage, question de respecter ses attributions.

A son tour, Adrien Bokele s’est fait le devoir de présenter au Conseil des ministres les résultats de l’atelier précité pour validation.

Aux dernières nouvelles, toutes les étapes ont été franchies et il ne reste que la signature des Ordonnances de création de l’O.N.P.A dans sa forme actuelle (l’ONP n’existe plus) et de nomination de ses dirigeants par le Président de la République.

En attendant, c’est tout à fait logique que le ministre Adrien Bokele continue à gérer son secteur. Quoi donc d’anormal qu’il dirige les travaux de construction des infrastructures de pêche, sachant qu’en dehors de son ministère, aucune structure ne peut à ce jour s’y atteler ? C’est dire que ce Warrior est sur le droit chemin, nonobstant les mensonges de ses détracteurs.

Le Journal