* La thérapie de Constant Mutamba pour guérir la justice congolaise, une illusion ?
Alors que le ministre d’État, ministre de la justice et garde des sceaux Constant Mutamba avec les états généraux de la justice se bat bec et ongles pour guérir la justice congolaise très malade suite aux anti valeurs, certains professionnels de la justice tels que magistrats, Officiers de la police judiciaire, Procureurs et autres conjuguent tous leurs efforts pour saper ces réformes, dans l’optique de sauver leurs propres intérêts au détriment de la population et de la nation.
En date du 17 octobre 2024, le jeune Congolais ISEKA BOSENDA Jean-Louis, âgé de 20 ans et Diplômé d’Etat, a été arrêté, sans aucune convocation ou invitation, par monsieur le Capitaine SELE, OPJ du sous-ciat NGAMABA, dans la Commune de la N’sele. Pour sa libération, ce dernier a exigé le paiement d’une amende de 200.000 FC (Francs Congolais deux cent mille) sans une quelconque confrontation avec l’éventuel plaignant tout en disant que c’est un fait benin.
Après une longue discussion, la famille, avec son accord, lui versa un montant de 90.000 FC (Francs congolais Nonante mille). Curieusement, au lieu de libérer l’enfant qui avait déjà passé 5 jours de détention au sous-ciat jusqu’au 21 octobre 2024, l’OPJ l’a plutôt transféré au parquet de Kinkole, auprès du Magistrat Crispin MBUYI qui, à son tour, a exigé à la famille une somme de 1.000.000 FC (Francs Congolais un million) aussi sans une confrontation avec le plaignant et ce, condition avant de libérer l’enfant ; tout en signifiant qu’il est venu au service de l’Etat pour chercher l’argent.
Face à cette situation inquiétante, la famille, en difficulté de payer ladite somme demandée par le Magistrat, malgré qu’en date du 25 Octobre 2024, elle avait fait une proposition de lui payer 200.000 FC (Franc congolais deux cent mille), montant qui sera pourtant refusé par ce dernier. Arrivé le Lundi 28 Octobre 2024, la famille s’est présentée au Cabinet du Magistrat en vue de poursuivre la négociation, vu que les médias ont annoncé le décès d’un détenu dans le cachot de parquet de Kinkole, sachant que c’est de lui qu’il s’agissait, le service dira simplement à la famille que le magistrat est en déplacement. Et il demandera à la famille de revenir le mardi 29 octobre 2024. Le mardi 29 octobre 2024, le service a commencé à compliquer la famille tantôt en usant de flatterie pour la calmer. Vu le comportement suspect manifesté par le service, cela a suscité la curiosité et attiré l’attention de la famille, au point de penser que le détenu supposé décédé serait leur fils. Ce qui a motivé la famille à faire du bruit pour en savoir un peu plus. Poussé dos au mur, le service a fini par confirmer à la famille que leur fils est décédé depuis le dimanche 27 octobre 2024.
La justice a ainsi ôté la vie à un enfant à l’âge florissant. Appuyant le sens du combat acharné contre les anti valeurs dans le secteur de Justice pour soutenir la vision du chef de l’Etat, la famille de ce détenu tué lâchement, la famille éprouvée sollicite l’implication du ministre de la Justice et Garde de Sceaux, afin que la justice soit faite et demande que celui-ci soit enterré dignement dans le respect des coutumes et exige une réparation par l’Etat congolais.
Dossier à suivre.