Marie Nyange rassure au deuxième Sommet africain sur le climat à Addis-Abeba

Le deuxième Sommet africain sur le climat, tenu à Addis-Abeba, s’annonce porteur d’espoir pour le continent et le reste du monde. L’objectif principal de cette rencontre est de formuler une position commune et forte de l’Afrique en vue des prochaines négociations internationales sur le climat, notamment la COP30 prévue au Brésil.
L’un des temps forts du sommet est l’adoption de la « Déclaration d’Addis-Abeba », un document stratégique qui servira de feuille de route pour les négociations à venir. Cette déclaration vise à porter haut les revendications du continent en matière de justice climatique, en exigeant des actions concrètes de la part des pays développés, notamment une mobilisation accrue des financements.
Placée sous le thème « Accélérer les solutions mondiales pour le climat : Financement du développement vert et résilient de l’Afrique », cette édition du sommet met l’accent sur la concrétisation des promesses d’investissements formulées lors du premier sommet en 2023, estimées à près de 26 milliards de dollars. L’enjeu est de transformer ces engagements en projets tangibles sur le terrain.
Le sommet ambitionne de repositionner l’Afrique non plus comme simple victime du changement climatique, mais comme acteur clé et véritable « continent de solutions ». Cette vision est soutenue par une déclaration conjointe de l’ONU Climat et du gouvernement éthiopien, qui souligne le potentiel africain en matière d’énergies renouvelables, d’innovation et de gestion durable des ressources naturelles.
La professeure Marie Nyange Ndambo, ministre congolaise de l’Environnement, du Développement durable et de la Nouvelle Économie du climat depuis août 2025, a marqué sa présence au sommet. Experte reconnue dans le secteur forestier, sa nomination illustre la volonté de la République démocratique du Congo de renforcer ses réformes institutionnelles en matière environnementale. Elle a également mis en lumière les initiatives congolaises et le besoin urgent de financements pour soutenir le développement vert et préserver les vastes ressources naturelles du pays.
Par Didier Mbongomingi
