« 500 $ ou rien », telle est la mention qui barrait en grands caractères, les pancartes brandies par les syndicalistes, indiquant et affirmant leur mécontentement face aux promesses non tenues par le gouvernement.
Il sied de noter que les représentants syndicaux ont exprimé cette revendication à la faveur du lancement des travaux de la commission paritaire Banc syndical – Gouvernement qui a eu lieu le samedi 10 août 2024, en présence de la ministre de l’Éducation nationale, Raïssa Malu, et du vice-premier ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau.
Une revendication justifiée
Les enseignants congolais exigent un salaire minimum de 500 $ avant la reprise des cours prévue pour le 2 septembre 2024 et menacent de ne pas reprendre le chemin des classes si, d’ici là, cette demande n’est pas satisfaction de la part du gouvernement.
Quand JP Lihau tente d’apaiser…
Jean-Pierre Lihau a, à cette occasion, exhorté les syndicats à concilier la volonté de progrès avec le réalisme, tout en réaffirmant l’engagement du gouvernement à maintenir un dialogue permanent.
Pour rappel, les travaux de la commission paritaire incluent également des discussions sur le statut des enseignants, la suppression des zones salariales, la prise en charge médicale et la mise en place d’une cantine scolaire.
Le Journal
