Le Grand Équateur vise la primature !

Face à la situation alarmante d’agression imposée à la RDC par le Rwanda, le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a sonné l’hallali dans sa récente adresse aux sociétaires de l’Union sacrée de la nation. Le père de la nation a fait fort en annonçant la constitution imminente d’un gouvernement d’union nationale. Il a ensuite montré sa volonté et détermination à cet effet, en désignant son conseiller spécial pour contacter les forces vives du pays.
C’est dans cette perspective que des notables du Grand Équateur joints par notre rédaction ont estimé qu’il serait de bon droit, que le chef de l’État corrige l’erreur qui avait été commise par le passé, ayant consisté à laisser l’espace Grand Équateur sur le bord du chemin, lorsqu’il a été question de former les institutions de la mandature en cours. Ces mêmes notabilités du Grand Équateur avaient crié sur la tête des toits sans se faire entendre.
En effet, rappellent nos interlocuteurs, l’on s’est retrouvé finalement avec à la tête de la présidence de la République, l’espace lubaphone bien représenté. A la tête du Sénat et de l’Assemblée nationale, l’espace swahiliphone avait trouvé sa place, tandis que la primature s’est vue chapeautée par l’espace kikongo. L’espace Lingala, lui, était oublié dans cette architecture du pouvoir qui ne semblait pas donner du crédit à l’aspect “union nationale”. Le déséquilibre était patent et continue d’être palpable à ce jour.
Maintenant que le chef de l’État vient de lancer l’idée de mettre en place un gouvernement d’union nationale, nos interlocuteurs ne cachent pas leur satisfaction et disent vouloir accompagner l’idée du père de la nation pour l’aboutissement heureux de ce projet.
Mais les intéressés espèrent avec ferveur, que le président de la République va, cette fois-ci, corriger l’erreur du passé en donnant au concept “union nationale” toute sa quintessence avec la prise en compte de l’espace Lingalaphone dans l’équipe gouvernementale attendue.
Et pour faire œuvre utile, les personnalités qui sont de cet avis ne voient pas mal le fait que la tête du gouvernement annoncé soit occupée par un ressortissant de l’espace lingalaphone.
Espace qui regorge, du reste, des éminentes matières grises pour occuper le poste de Premier ministre.
À cet effet, les noms qui sortent du lot ne manquent pas du piquant et inspirent confiance lorsqu’ils sont cités tels que l’a fait le chef de l’État devant les sociétaires de l’Union sacrée parmi ceux qui jouent bien leurs cartes en l’accompagnant avec ardeur en cette période de crise sécuritaire.
Nous y reviendrons avec force détails prochainement.
Le Journal