La DGRAD victime d’une mise en place fantaisiste qui fait jaser !

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D’après plusieurs sources concordantes, depuis quelques semaines, le torchon brûle à la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations -DGRAD. Une situation consécutive à la publication de la dernière mise en place avalisée par le ministère des finances avant la nomination de l’actuelle équipe dirigeante de la régie financière.

Malgré une campagne de communication mensongère, avons-nous appris, pour masquer les contestations soulevées par cette mise en place, la tension est toujours palpable au sein de la DGRAD.
De quoi s’agit-il ?, se demandent des observateurs. La réponse est que, l’ancienne direction générale sortante avait préparé et soumis pour approbation à la hiérarchie, un projet de mise en place équilibrée fondée sur le respect de la législation en vigueur, prenant en compte les ordonnances présidentielles et les textes régissant les fonctionnaires de carrière de l’État. Malheureusement, confient des sources proches du dossier, ce projet fut bloqué sans aucune explication au ministère des finances dirigé actuellement par un ancien de la DGRAD. Ceci peut expliquer cela…
À la grande surprise générale, les agents de la DGRAD ont eu droit, en retour, à une autre mise en place, différente et défigurée, non conforme à la proposition émanant de la direction générale de la DGRAD.

La pomme de discorde…
La DGRAD, apprend-t-on, compte actuellement, 35 directeurs nommés par ordonnances présidentielles. Les vacances à combler au niveau de commandement étaient de 23. Curieusement, la mise en place n’a pas commencé par recourir à ces cadres ayant-droit. Mais aussi curieux que cela puisse paraître, des responsabilités ont été confiées à des subalternes, notamment huit chefs de division commissionnés en écartant des directeurs. Pas que ça. Un autre scandale fait que deux chefs de bureau ont été repris en lieu et place des directeurs, parmi lesquels un ancien chargé de mission de Corneille Nangaa qui a repris ses fonctions, il y a à peine six mois, dit-on.
Par ailleurs, la nomination de la nouvelle direction générale fait jaser la DGRAD dans la mesure où, les sceptiques se demandent où va cette régie qui est confiée à des copains et à des coquins.
La DGRAD devenant un «ligablo» pour le tireur des ficelles et ses amis pour bien lapider l’argent de l’état, les cadres et agents de la DGRAD, eux, disent qu’aussi longtemps que le ministère des Finances ne suspendra pas cette mise en place, il n’y aura pas des maximisation des recettes, parce que Doudou Fwamba est devenu le ministre national des Finances, mais il continue de gérer la DGRAD et dicte sa loi.
Comment ne pas le dire dès lors que, le ministre qui était DGA de la DGRAD vient de peser sur la mise en place en imposant ses proches aux postes de chefs de Divisions, des Directeurs, voir même le DG qu’il vient de mettre à la tête de la DGRAD, était chef de Division à la DGRAD et avait démissionné et n’était plus agent de la DGRAD.
En le nommant Directeur général de la DGRAD, le ministre Fwamba na pas respecté les propositions de deux Directeurs Généraux qui faisaient l’intérim collégial.
Dossier à suivre…

Le Journal