Samedi 02 décembre 2023 a constitué une journée choisie par le candidat N°6 à la présidentielle, Jean-Claude Baende Etafe Eliko, pour lancer officiellement sa campagne électorale à partir du Quartier Kingabwa, dans la commune de Limeté à Kinshasa.
Un choix qui n’est pas anodin parce que Baende a voulu que cela se déroule à un endroit où résident les Congolais qui souffrent le plus et semblent ètre ignorés par les dirigeants du pays.
“Nous sommes venus à Kingabwa pour vous annoncer que demain, nous serons président de la République non pas pour les riches, mais pour les Congolais qui souffrent au quotidien”, a introduit le candidat président de la République N°6 Jean-Claude Baende avant de souligner que d’aucuns vont commenter que Baende a commencé sa campagne en retard, tandis que les autres vont se demander où est-ce qu’il se trouvait, est-ce qu’il avait peur ?
Que non, moi je suis Baende Etafe Eliko, je ne peux avoir peur de rien ni de personne.
Je suis venu devant vous les habitants de Kinshasa, pour vous annoncer que je suis candidat de la République, candidat du Peuple, pour la paix et le pain. Tout un programme.
“C’est cela qui va nous amener au développement du Congo et c’est aussi cela la raisod’être de ma candidature au sommet de l’Etat”, a expliqué Baende en précisant qu’il est candidat de la paix et du pain car, si nous regardons autour de nous, la façon dont vivent les Congolais au quotidien dans leur pays, est déjà à elle seule, tout un projet de société.
Et Baende d’enchaîner qu’il se pose sans cesse la question de savoir que demande le peuple congolais ? La réponse, pour lui, est sans équivoque : les Congolais demandent de bien manger, les Congolais demandent l’emploi, demandent d’être à mesure de faire bénéficier à leurs progénitures des soins de santé de qualité en cas de besoin, les Congolais demandent que l’Est du pays soit pacifié, que Kwamouth soit pacifié et que le banditisme urbain soit éradiqué, que la sécurité retrouve ses marques sur l’ensemble du pays.
Poursuivant dans cette logique, le candidat N °6 a fait savoir que les Congolais demandent des bonnes routes pour parcourir le pays de bout en bout, les Congolais demandent de voyager par trains, avions, bâteaux fiables en cas de nécessité. Mais cela est devenu impossible pour les Congolais, a-t-il regretté avant de renchérir en notant que le Congolais doit être protégé par le policier mais pas son ennemi. Tout ceci, a insisté Etafe Eliko, fait partie de l’aspect Paix de son projet de société en vue de chercher les voies et moyens de pacifier le pays et le sécuriser pour rendre l’Etat fort. De façon que le Congolais retrouve sa dignité perdue. Parce qu’il n’est pas normal que le Congolais soit regardé de travers dès qu’il se trouve en déhors du pays.
“Le pays a perdu sa crédibilité mais pourtant, les tenants du pouvoir ne s’en soucient nullement”, foi de Baende qui a du mal à s’expliquer pourquoi le Congo est un pays richement béni en réserves du sol et du sous-sol mais que sa population est la plus pauvre du monde.
C’est un signe que les dirigeants ne se soucient pas des conditions de vie des Congolais et que dès qu’il a le pouvoir, il va penser d’abord au peuple et non à lui-même.
Mobutu avait recommandé en son temps, qu’il faut servir et non se servir, comme cela se fait actuellement, a rappelé Baende, un brin nostalgique.
C’est pour cela, qu’il s’est lancé dans la bataille pour la présidentielle comme candidat des pauvres pour les tirer de leurs conditions de pauvrété pour aspirer aussi au bonheur, a dit celui qui reste convaincu que cela rejoint la volonté divine pour que Dieu ne l’abandonne pas.
Que ses détracteurs le veulent ou pas, le 20 décembre prochain, les Congolais dans leur majorité vont voter pour Jean-Claude Baende, le candidat N°6 parce qu’ayant, a-t-il claironné, le souci du Congo et de son peuple, et qu’il a en sus l’expérience pour avoir été grand gouverneur de la province de l’Equateur.
Baende, que cela soit retenu, a un grand plan de modernisation de la ville de Kinshasa en améliorant l’habitat sensiblement.
En plus, sur le plan économique, il va investir suffisament dans l’agriculture pour en faire un pivot comme l’avait fait le colon belge en partant de l’agriculture dont les substances ont ensuite aider le secteur minier à devenir ce qu’il est devenu.
Baende promet en plus de redresser le secteur des Transports publics qui sont à l’agonie pour permettre aux Congolais de se mouvoir à leur aise.
Laurent BUADI
