Selon le compte-rendu de la cent- dixième réunion du conseil des ministres lu par le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, le chef de l’État a mis un accent appuyé sur la nécessité qu’il y a, pour les mandataires publics, d’avoir une conduite managériale reposant sur la bonne gouvernance.
Ce, en vue de garantir de meilleurs résultats de gestion.
Patrick Muyaya a fait savoir que le président Félix Tshisekedi a loué le travail qu’abat l’Inspection générale des finances -IGF- pour assainir les finances publiques tout en évoquant l’amélioration de la qualité des prestations et des services rendus aux usagers par la réalisation de leur objet social ; le respect des obligations sociales envers les travailleurs; la transformation réelle du potentiel d’exploitation et de production des actifs de tous genres et l’atteinte des seuils de rentabilité afin d’avoir des marges de trésorerie positives pour accroître les actifs et les capacités contributives de leurs entités respectives au budget de l’État.
Une note sombre, a-t-on noté, concerne
l’apport des commissaires aux comptes qui ne se fait pas sentir alors qu’ils ont été mandatés par le gouvernement.
Ce qui a fait dire au président de la République que les mauvaises pratiques et anomalies de gestion diverses tant décriées, décelées et révélées par l’IGF et d’autres structures de contrôle ont été entretenues par l’inaction des commissaires aux comptes.
Pourtant, ils ont reçu de l’État un mandat d’intérêt général, d’audit légal, de certifier les comptes annuels après avoir vérifié la sincérité et la conformité des données financières sur base des normes de bonne gouvernance en vigueur.
Le Journal
