Face à une enquête ministérielle qui peine à faire bien son travail…: Le DG de l’ANADEC s’en tire à bon compte des accusations tissées de fil blanc !

Une enquête lancée par le ministre Louis Watum au sein de l’ANADEC (Agence Nationale d’Appui au Développement de l’Entrepreneuriat Congolais) semble avoir pris un tournant inattendu.
Initialement axée sur des soupçons de détournement visant le Directeur Général suspendu, Monsieur Godefroid Kizaba, la commission d’enquête se retrouve aujourd’hui face à un mur de preuves disculpant ce dernier.
Malgré la production, par le DG Kizaba de plus de 1.260 documents, les enquêteurs n’ont trouvé aucune trace de malversation concernant les dossiers examinés, qu’il s’agisse de l’achat de véhicules, de parcelles de terrain ou de la numérisation des services.
Face à cet échec, des observateurs suggèrent que la commission tente désormais de trouver d’autres motifs, jugés fallacieux, pour justifier l’action du ministre Louis Watum.
Au cœur des nouvelles accusations se trouve la question des arriérés de l’ARSP (Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le Secteur Privé), un dossier dans lequel le ministre lui-même serait impliqué. De plus, il est reproché au DG Kizaba de ne pas suivre certaines recommandations du conseil d’administration, recommandations qui concerneraient principalement le partage de sommes importantes au titre de frais de fonctionnement, suscitant des critiques quant à leur montant excessif.
Enfin, l’accusation de ne pas avoir atteint les objectifs est contredite par le bilan de l’ANADEC qui a formalisé plus de 33.000 entreprises en 2024. Cette situation soulève des questions sur les véritables motivations derrière cette enquête et sur les tentatives de vouloir écarter le directeur général de son poste.
Le Journal