Le Gouverneur de la Province de l’Equateur Bobo BOLOKO BOLUMBU qui vient à peine d’être réhabilité, après sa suspension par le Vice-premier ministre, Ministre de l’intérieur Peter KAZADI pour bourrage des urnes et détention illégale des dispositifs électroniques de vote, vient de commettre le soir de ce lundi 05 Février 2024, un acte répréhensible digne de Kuluna de la rue à l’encontre de Madame le Directeur Provincial de la RTNC/Équateur Mimi ETAKA.
Pour les témoins de ce scandale qui fait jaser la ville de Mbandaka, le gouverneur de Mbandaka a fait irruption dans le bureau de Madame le Directeur Provincial de la chaîne nationale de radio-télévision juste au moment où cette dernière était en train de superviser le relais de la grande édition vespérale de la RTNC Kinshasa. Sans autre forme de procès, le Gouverneur a ordonné à l’agent de sécurité qui l’accompagnait de passer à tabac la pauvre dame inoffensive.
Ce dernier, obtempérant aux ordres de son chef, n’a pas réfléchi deux fois, et s’est mis à rosser Madame ETAKA, la Ministre honoraire de la communication de L’Equateur devenue numéro un de la RTNC de cette province, déchirant ses vêtements la laissant soutien-gorge dehors, coups de matraque çà et là. Résultat : le bureau de la victime a été entièrement saccagé de fond en comble. Le drapeau du pays, symbole de la souveraineté du pays déchiré. Elle n’a eu que ses yeux pour pleurer, ne sachant chez quel saint se vouer, dès lors que l’auteur intellectuel de cette barbarie est le gouverneur de province s’étant transformé pour des raisons qui lui sont propres, en pur délinquant. Chassez le naturel, il revient au triple galop.
Pour maints observateurs de la scène scandaleuse, il est temps que les organisations de défense des droits de la femme se saisissent du dossier et portent l’affaire devant les cours et tribunaux pour que les responsables de ce dérapage ne restent pas impunis. Surtout que Félix-Antoine Tshisekedi n’a pas besoin de se faire accompagner par ce genre de personnes à la moralité douteuse au cours de ce deuxième mandat.
Le Journal