Dossier fraudes électorales de décembre 2023: Sam Bokolombe lavé de tous soupcons par la Cour de cassation !

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Sam Bokolombe, cité par la Commission électorale nationale indépendante -CENI- parmi les candidats députés de l’élection législative de décembre 2023 pour fraude électorale, celui-ci avait vu ses résultats annulés par la même Centrale électorale.

Parmi les candidats qui avaient été frappés par cette mesure de la CENI et dont les dossiers ont été déférés en justice, il y avait, entre autres, Evariste Boshab, Victorine Lwese, Monalux Pauline, Antoinette Kipulu, Mabaya Gizi, Kin Kiey Mulumba, Dider Manzenga, Manuanina, Charles Mbuta Muntu, Gaby Manbengi, Yannick Ngandu, Jeannot Binanu, Nsasa marie nelly,Tatiana Pembe, Gentiny Ngobila Mbaka, Colette Tshomba, Nsingi Pululu, Willy Bakonga… Mais Sam Bokolombe vient d’être agréablement surpris par la décision du Procureur général près la Cour de cassation qui, par sa lettre N°165/RMP.V/0162/PGCCAS/KAL/2025 du 3 février 2025, adressée à Me Tshitsha Bokolombe Ndoko, avocat-conseil de Sam Bokolombe, le Procureur Général près la Cour de Cassation Firmin Mvonde Mambu dit accuser réception de la lettre N°078/ET.BNI/2024 du 30 janvier 2025 concernant la suite judiciaire réservée à l’Affaire sous RMP.V/0162/PGCCS.KA/2024, le Procureur Général Mvonde informe que ledit dossier ouvert à charge de l’inculpé Bokolombe Botuli SAM a été classé sans suite en date du 22 janvier 2025 pour faits non établis.


Du coup, cette décision de la Cour de Cassation relance le débat sur la position que va tenir la CENI et l’avenir va nous fixer.Regard dans le rétroviseur…Pour rappel, au lendemain des élections législatives de 2023, la commission d’enquête mise en place par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour examiner les actes frauduleux commis par certains candidats pendant le déroulement des élections du 20 décembre de cette année là, avait dévoilé, le vendredi 5 janvier 2024, ses premières conclusions. Quatre vingt deux (82) candidats étaient impliqués dans la fraude électorale sur l’ensemble de la République. Ils ont été invalidés avant la publication des résultats provisoires. Patricia Nseya, rapporteure de la CENI, avait dans la foulée, communiqué la liste assortie des motifs ayant conduit à cette décision prise à l’encontre de chacun des candidats concernés. Fraude, corruption, détention illégale des DEV, vandalisme des matériels électoraux et intimidation des agents électoraux étaient les principaux griefs retenus contre ces candidats. “ Si les élections constituent l’un des piliers de la démocratie, les actes frauduleux dénoncés par la clameur publique et documentés par la suite par la CENI ont le potentiel de remettre en cause le bon fonctionnement de notre jeune démocratie ”, avait déclaré Denis Kadima, président de la CENI. Pour M. Kadima, l’importance que la CENI accordait aux conclusions de cette commission d’enquête était la raison du report de la publication des résultats provisoires des élections législatives, initialement prévue le 3 janvier 2024.“ Nous avons reçu des témoignages et des documents. Nos serveurs ont pu nous fournir des preuves tangibles de ces actes frauduleux ”, avait poursuivi Denis Kadima, tout en précisant que cette commission allait poursuivre son travail.Depuis le centre Bosolo, Denis Kadima avait déjà annoncé que les résultats de certaines circonscriptions électorales pourraient être annulés, selon les conclusions des enquêtes qui étaient en cours à ce moment-là. Il avait également évoqué les difficultés rencontrées par les agents de la CENI, incapables de regagner leurs antennes après le vote en raison d’attaques perpétrées par certains acteurs politiques et d’autres personnes non identifiées.Pour leur part, les principaux candidats à l’élection présidentielle, tels que Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Denis Mukwege, et d’autres, rejettèrent en bloc les résultats de ces scrutins, exigeant leur annulation pure et simple en raison des irrégularités relevées dans plusieurs rapports des missions d’observation électorale. Maintenant que Sam Bokolombe vient d’être lavé de tous soupçons par la Cour de cassation, il a de soi que la Centrale électorale sera tenue de revenir sur ce dossier pour se remettre en question et faire que la victime de fausses accusations soit remis dans ses droits.

Le Journal