Le passeport biométrique national ne vit pas ses beaux jours en ce moment. La société LOCOM, filiale de Semlex qui a la charge de son impression a de soucis énormes sur le plan technique dans ce sens que ses équipements ont pris un sacré coup de vieux.
Pourtant, ils peinent à être rénouvélés, avec comme conséquence, la diminution drastique de la production.
Celle-ci est passée de 1000 à 2000 passeports imprimés mensuellement, à 400 actuellement.
Cette chute dans la production fait que l’offre n’est plus à mesure de satisfaire la demande.
Ce qui fait que les réquérants ne savent pas à quel saint se vouer. Non seulement qu’ils déboursent plus de 99 USD du prix officiel pour acquérir ce document important, mais l’obtenir devient égal à un parcours de combattant.
Surtout quand il faut attendre plus de temps que prévu, pour l’obtenir. Du coup, l’inquiétude devient pesante pour ceux des demandeurs confrontés à l’urgence.
Si la situation est ainsi préoccupante à Kinshasa, elle l’est davantage dans les provinces et à l’extérieur du pays.
Conscient de ce problème, le ministre des Affaires étrangères Christophe Lutundula a sollicité l’indulgence des RD-congolais en soulignant qu’il n’a pas trouvé la situation enviable à sa prise de fonctions.
Il a néanmoins rassuré que des procédures sont amorcées à l’interne pour obtenir un nouveau fournisseur, non sans avoir reconnu que le problème qui se pose est réel. “Nous nous battons pour trouver la solution”, a-t-il confié en précisant que le nouvel opérateur prendra le rélai de LOCOSEM au mois de novembre.
Pour rendre fluide l’opération de délivrance de passeports, un arrêté Ministériel a été signé pour décentraliser les centres d’émission qui seront désormais quatre à Kinshasa et d’autres au Grand Kasaï, dans le Kivu, dans le Kongo Central…
Ces centres seront financés rapidement par le nouvel opérateur de façon à rendre la tâche facile.
Le Journal