Diffamé dans un rapport lié à la corruption par l’ODEP et la LICOCO: Adrien Bokele se dit indigné et menace d’aller en justice !

Un rapport publié récemment, l’Observatoire de la dette publique -ODEP- et la Ligue congolaise contre la corruption -LICOCO- dénonce des pratiques de corruption dont les auteurs sont impunis pour des projets financés par l’État entre 2019 et 2024.
Mais il se fait qu’au numéro 8 des supposés prédateurs, figure le nom de Adrien Bokele à qui la campagne de deux structures rattache le projet avorté d’achat des poissons Mpiodi pour un coût de 6 millions USD entièrement débloqués mais sans résultat. Au moment où il était ministre de la Pêche et Élevage.
Pourtant, le fait de le citer dans ce rapport a tout de la diffamation car, dit-il, ce dossier a été mené à l’époque par le ministre de l’Economie nationale Jean Marie Kalumba et fait grand bruit, parce que l’Assemblée nationale l’avait à l’époque entendu pour des éclaircissements.
En réaction, Adrien Bokele , actuellement Président de la commission environnement et développement durable de l’ assemblée nationale, qui dit regretter avec pincement au cœur ce qui est publié en son nom, a écrit à l’ODEP pour protester contre cette cabale mensongère de nature à ternir son image.
CAMPAGNE ANTI CORRUPTION LICOCO OCTOBRE 2024
“Pour mémoire, le dossier de six millions USD dont vous avez parlé a porté sur l’achat, par la RDC, des quotas de pêche auprès de la Namibie pour environ 27.300 Tonnes de poissons chinchards. Ce dossier, tout le monde le sait, a été piloté par le ministre de l’Economie nationale de l’époque, M. Jean Marie Kalumba, dossier qui a d’ailleurs été à la base de sa destitution par l’Assemblée nationale”, explique Bokele en soulignant qu’il ne peut pas accepter de se voir salir et vitrefié par l’ODEP et la LICOCO pour un dossier qu’il n’a pas géré et dont il n’a pas été responsable au moment des faits.
CAMPAGNE ANTI CORRUPTION LICOCO OCTOBRE 2024 CASIMIR.pdf0111
“Allez chez Google et vous trouverez une importante paperasse en rapport avec ce dossier”, recommande Adrien Bokele en invitant ses pourfendeurs à démentir leur information dans les 7 jours à compter de la date de la lettre adressée à l’ODEP, faute de quoi, son avocat va saisir les instances judiciaires pour que son client soit remis dans ses droits.
Le Journal