Les kadhafi ont la peau dure. Mais le ministre des hydrocarbures tient à les décourager par tous les moyens.
Dimanche 27 août 2023, le ministre des hydrocarbures Didier Budimbu a pris son bâton de pélerin en vue d’une descente surprise au niveau des parkings de la capitale pour se rendre compte du respect des mesures prises par les autorités pour interdire le transport et le stockage prohibés des produits pétroliers.
Malgré cette mesure salvatrice, ceux qui se livrent au commerce de ces produits se montrent insendibles et s’y livrent à coeur joie.
Pourtant, ils prennent des risques incalculés tant pour eux-mêmes que pour les autres citoyens en cas d’incendies que provoquent la mauvaise manipulation de ces produits.
A ce sujet, des exemples sont légion, à l’instar du dernier en date intervenu à l’entrée du quartier Righini, dans la commune de Lemba, non loin du Rond-point Ngaba.
Ce cas concerne un camion citerne qui s’était cogné contre un poteau électrique en provoquant un incendie aux conséquences incalculables.
Ce qui avait poussé les autorités à prendre les mesures interdisant le transport et le stockage des produits pétroliers.
La descente de Didier Budimbu sur le terrain en vue de s’assurer du respect de ces mesures a démontré que les hors-la-loi ont la peau dure et continuent de se livrer à leur sale besogne à coeur joie.
Et ce n’est pas Didier Budimbu qui dira le contraire. Lui qui, à la faveur de sa mission, a déniché l’existance des parkings pirates et entrepôts de stockage des produits pétroliers à Mitendi, dans la commune de Mont Ngafula et au péage de Kasangulu.
Il a également croisé sur son chemin bon nombre des camions transportant des produits pétroliers et, très fâché, il a intimé l’ordre aux récalcitrants de rebrousser chemin pour ne pas accéder dans la capitale.
C’est sur une note de déception qu’il a fustigé le comportement laxiste des agents de l’ordre censés faire respecter la mesure des autorités.
Mais cela ne pourra pas décourager le ministre des hydrocarbures à faire appliquer les mesures prises dans le cadre d’assainir le secteur sous sa tutelle. Sa détermination est irrévocable.
Le Journal