Dialogue de sourds entre le VPM Jacquemin Shabani et l’Assemblée provinciale du Sud Ubangi !

Pendant que le Vice-premier ministre de l’Intérieur a suspendu la tenue des plénières de l’Assemblée provinciale du Sud-Ubangi et demandé au Procureur général près la Cour d’Appel de cette province de poursuivre en justice 19 élus provinciaux pour rébellion, le Collectif de ces derniers vient d’adresser une correspondance au VPM de l’Intérieur pour lui signifier d’apprendre avec étonnement, par la voie des réseaux sociaux, ses mesures et non par la voie officielle.
Les députés provinciaux concernés par la mesure du ministre Shabani disent ne pas comprendre qu’il leur soit imputé le fait d’avoir inséré à l’ordre du jour de la plénière, d’autres points par motion incidentielle en violation des dispositions du Règlement Intérieur de l’Assemblée provinciale, sans pourtant citer ces dispositions.
COLLECTIFS 19 DP INDEXES
Alors que les motions étant des exceptions et peuvent être soulevées à tout moment, s’étonnent les élus indexés pour avoir commis une rébellion contre les Arrêts du Conseil d’État en adoptant irrégulièrement, le 13 novembre 2024, la d’échéance de 5 députés provinciaux par une motion incidentielle en violation des articles 110 et 151 de la constitution, alors que ces Arrêts, selon eux, n’ont jamais été notifiés à l’Assemblée provinciale qui, elle, continue à détenir jusqu’à ce jour, l’Arrêt de la Cour d’Appel du Sud-Ubangi sous RCE 034 proclamant définitivement les résultats des élections des députés provinciaux du Sud-Ubangi, lequel n’a jamais fait l’objet d’un quelconque recours devant le Conseil d’État. Qu’ils soient traités de corrompus par le VPM de l’Intérieur sans que soit cité le corrupteur est un acte que les 19 Députés provinciaux du Sud-Ubangi mis en accusation ont du mal à digérer et ont saisi l’occasion, pour relater le déroulé des faits lors de la plénière du 22 avril 2025 qui est à la base de leur bannissement ( Lire fac-similés).
Le Journal