Denis Kadima : ange ou démon ?

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C’est un véritable brulot qui a atterri sur la table de travail de Dénis Kadima, le président de la Centrale électorale en ce moment où venait d’être rendu public la suite du calendrier électoral. En effet, adressant une lettre officielle à Denis Kadima aux noms de tous les Membres des Centres Locaux de Compilation des Résultats -MCLCR- à travers la république, sept d’entre eux ont porté à sa connaissance des préjudices graves aux conséquences incalculables que son administration fait subir aux MCLCR.

Les signataires de la correspondance ne sont pas allés de mains morte pour signifier à la hiérarchie ses faiblesses dans la gestion administrative, là où l’opinion ne cesse de lui tresser les lauriers. « En effet, nul n’ignore que depuis votre avènement à la tête de la centrale électorale avec votre fameux management de rebrainding, plus rien ne semble suivre le cours normal des choses, contrairement à vos prédécesseurs pour qui, nous, opérationnels de longue date, gardons des souvenirs pieusement indélébiles de leur gestion orthodoxe ayant distinctement marqué non seulement le personnel de la CENI, mais aussi les partenaires de celle-ci », écrivent les sept signataires en disant ne pas cacher leur désagréable surprise de constater que non seulement Denis Kadima a inutilement revu au rabais les différentes enveloppes salariales des opérationnels qui rendent des loyaux services à leur nation, mais bien plus grave, il a acquis une habitude de toujours payer en retard ces miettes aux pauvres jeunes gens qui traduisent en acte toutes les opérations pour lesquelles lui Kadima est le principal bénéficiaire des éloge et gloire qui lui tombent dessus pour avoir organisé pour la première fois quatre types de scrutins combinés. Alors que ses prédécesseurs payaient les MCLCR le jour même de la fermeture du CLCR sans aucune forme de procès, Kadima est, lui, plongé dans le désintéressement total face à ses obligations à leur égard alors qu’ils se sont correctement acquittés de leurs devoirs depuis bien des temps, disent-ils en se rendant compte que le président de la CENI a totalement perdu de vue qu’il ne s’est pas encore acquitté de ses devoirs à leur égard ; c’est-à-dire le paiement de salaire des MCLCR à travers toute la république.
« Voilà pourquoi nous avons bien voulu prendre soin de vous en rappeler ce jour, espérant que vous ne tarderez pas de réagir en conséquence, dès réception de la présente, de peur que nous arrivions à décider à recourir à des méthodes peu responsables, susceptibles de vous obliger de nous faire entrer dans nos droits les plus légitimes, parce que nous n’aurons malheureusement pas de choix. Prenant aussi bien les membres du Bureau que ceux de l’Assemblée plénière à témoins qui nous lisent en copie, nous invitons par la même occasion les uns et les autres à mettre toutes les batteries en marche en accélérant le processus de décaissement de fonds pour que nous soyons payés l’un de ces quatre matins ». Voilà qui a tout pour remettre les neurones du président de la CENI à leur juste place et le faire redescendre sur la terre après un succès retentissant autour de l’organisation des élections de 2023.
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Le Journal