Dans sa lettre n°1087/DMK 1478/PROF/CAB/ME/MIN/J&GS/2024 adressée au Directeur Général de l’Autorité de Régulation de Poste et Télécommunication (ARPTC), le ministre d’Etat en charge de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba Tungunga, déplore la mauvaise qualité des services des opérateurs de communication rendus à la population. Préoccupé, Constant Mutamba écrit : « Plusieurs doléances ne cessent d’être enregistrées par mon cabinet sur la mauvaise qualité des services des opérateurs de communication, particulièrement sur la qualité de la connexion, que ce soit pour les appels, et pire encore, pour l’Internet ».
Avant d’ajouter que les dernières doléances en date ont été enregistrées par la population de Mbandaka, de Goma, de Lisala, de Sankuru et de la ville de Kananga.
Pour le ministre de la Justice, ces doléances prouvent à suffisance que dans plusieurs milieux urbains et ruraux, la connexion est extrêmement mauvaise, voire inexistante, surtout aux heures vespérales. Et pourtant, la tarification se porte bien depuis quelque temps. Une situation qui, selon lui, viole le droit d’accès à la communication en tant que droit universel.
Au regard de ce qui précède, le ministre de la Justice indique que cette facturation fantaisiste et cette médiocrité de la connexion et le comptage abusif du temps de communication frôlent le degré plus élevé de l’escroquerie et l’Etat ne peut accepter que les opérateurs continuent à appauvrir le peuple par des pratiques commerciales pareilles.
Par conséquent, il invite les opérateurs de communication œuvrant en République démocratique du Congo au respect de leurs engagements en offrant à la population congolaise, un service respectant le tandem qualité-prix. En cas de non-respect de cette exigence, Constant Mutamba promet de donner injonction au Procureur général près la Cour de cassation d’engager des poursuites judiciaires pour violation des lois de la République et non-respect des cahiers de charges.
T.M.