Dans beaucoup de pays africain, la publication des résultats des élections suscite des réactions allant dans tous les sens. Les uns acceptent facilement le verdict des urnes. Tandis que les autres remettent en question les résultats des scrutins. D’où les conflits post-électoraux. La République démocratique du Congo n’est pas épargnée par des tels problèmes.
Pour contourner cette situation et surtout en prévision des législatives provinciales et nationales à Masi-Manimba et Yakoma, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a décidé de rouvrir aujourd’hui vendredi, un centre électoral dénommé « Bosolo », en vue de renforcer la transparence et la traçabilité des résultats électoraux en République démocratique du Congo, rapporte un communiqué de presse de cette institution d’appui à la démocratie, parvenu à notre Rédaction.
C’est dans le cadre de la reprise des élections législatives nationales et provinciales dans les circonscriptions de Masi-Manimba, dans la province de Kwilu, et de Yakoma (Nord-Ubangui), que la CENI a annoncé la réouverture de ce centre. Il s’agit là d’« une innovation majeure mise en place pour renforcer la transparence et la traçabilité des résultats électoraux », renseigne la source. Et de préciser que ce centre « constitue un outil stratégique de gestion et de diffusion des réel ». Il est conçu pour accueillir toutes les catégories qualifiées et accréditées, notamment les délégués des missions d’observation électorale nationale et internationale, les mandataires des partis et regroupements politiques, les représentants des confessions religieuses, les journalistes, les partenaires techniques ainsi que les membres du corps diplomatique. La réouverture du centre « Bosolo » marque une étape importante dans l’amélioration de la crédibilité et de la confiance dans le processus électoral en République démocratique du Congo, révèle la source. L’on se souviendra que les législatives provinciales et nationales ont été annulées dans ces deux provinces précitées, pour des raisons des fraudes massives et autres irrégularités observées, lors des élections générales de 2023.
Mputu Muana
