La mesure de suspension, jusqu’à nouvel ordre, des activités de CIFMC sur tout le territoire national a tout pour couper le souffle aux dirigeants de cette structure évangélique impulsée par maman Elisabeth Olangi Oshwo.
À la base de cette décision prise par le Ministère de l’Administrateur du Territoire du Congo-Brazzaville, l’on parle d’une situation conflictuelle née de la gestion des fonds que génèrent le CIFMC au pays de Sassou Nguessou.
En effet, des sources dignes de foi indiquent que depuis la mort de maman et papa Olangi suivie de leur remplacement à la tête des affaires du Ministère du combat spirituel, un climat de méfiance s’est installé dans une partie de la communauté des “combattants” du Congo-Brazzaville, surtout au niveau de la Direction, à tel point que ces réfractaires ne veulent pas exécuter toutes les décisions que prennent les enfants Olangi.
Cas de celle supprimant l’autonomie financière dont jouissait Brazzaville de façon que désormais, toutes les retombées financières devront être transferées à Kinshasa pour attendre de maigres allocations.
Cette façon de voir les choses n’a pas été du goût des frondeurs, ces anti nouveau leadership du Ministère du combat spirituel qui ne veulent nullement avaler la pillule, jugée trop amère par eux. Pourtant, ceux qui sont loyaux aux nouveaux dirigeants du Ministère partagent cette medure. La dualité née de cette situation de guerre larvée autour de la gestion a donné lieu à des frictions dont l’ampleur a poussé les pouvoirs publics à suspendre les activités du Ministère sur toute l’étendue du pays, jusqu’à nouvel ordre au motif de préserver la paix et l’ordre public. Ça c’est le côté face.
Le côté pile, lui, révèle que cette mesure quelque peu dictatoriale serait une façon de jouer à restreindre les libertés. Car, à en croire ces sources, la vraie raison de la mesure serait une serie de messages prophétiques entendus pendant des cultes du Ministère évoquant la fin tragique des tenants du pouvoir au Congo-Brazzaville. Des prophéties mettant en lumière des pleurs et du sang dans la famille du Chef de l’Etat.
Le Journal