C’est certifié officiellement… L’État doit aux opérateurs du secteur pétrolier 16.043.984 USD !

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Ce montant ressort de la cérémonie de certification des dettes et créances de l’État congolais envers les opérateurs du secteur pétrolier intervenue le le 24 décembre 2024, la faveur de la cérémonie de signature entre les deux parties devant le VPM de l’Economie Nationale Mukoko Samba.

Cette cérémonie est intervenue pour clore les travaux de la Commission d’amortissement, bras technique du Comité de suivi de la Structure des prix des produits pétroliers. Travaux démarrés le 06 décembre 2024 entre les représentants des structures publiques telles que la Présidence de la République, la Primature, le ministère de l’Economie Nationale, la Banque Centrale du Congo, la DGDA et les représentants des sociétés pétrolières SOCIR, SEP-Congo, LEREXCOM, SONAHYDRO, COBIL, SPA/COBIL, TOTAL Energy, ENGEN.
Le Procès verbal de certification des pertes et manques à gagner ainsi que des créances de l’Etat sur les sociétés pétrolières arrêtés au 01 septembre 2024 pour lesquels l’État leur doit la somme nette de 16.043.984 USD.
Selon le communiqué publié à ce sujet, au cours de quatre dernières années, les pertes et manques à gagner se sont situés autour d’une moyenne de 340.796.000 USD par an, soit 170.398.000 USD par semestre.
“Cette performance remarquable est le fruit de l’application rigoureuse des dispositions de l’Arrêté interministériel N°008/CAB/VPM/MIN/ECONAT/UKLK/ADM/NSW/DM/2024, N°001/CAB/MIN/FIN/2024 et N°M-HYD/DBN/TDC/002/CAB/MIN/2024 du 09 février 2024 et du contrôle strict du reversement à l’État, des ressources publiques relevant des prix des produits pétroliers.

Il va de soi que le VPM Mukoko Samba a félicité les participants pour le travail abattu et réaffirmé sa ferme volonté de maintenir vivace l’esprit de dialogue qui a caractérisé les travaux en commission entre les secteurs public et privé. Il a toutefois expliqué que le niveau élevé des pertes et manques à gagner a des répercussions sur le fonctionnement des sociétés pétrolières et alourdit la dette publique de l’État. D’où, la maîtrise de ces pertes et manques à gagner demeure un des objectifs majeurs de son ministère.
Le Journal