Blâmé par le chef de l’Etat et voué à vendicte populaire: Jean Lucien Bussa dément avoir tenu des propos xénophobes

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A la suite de la publication des extraits vidéos de son dernier meeting à Gemena, le ministre du Commerce extérieur, Jean-Lucien a été accusé d’avoir tenu des propos incitant à la haine contre les étrangers. Il en a eu pour son compte sur les réseaux sociaux et les médias traditionnels. Même le chef de l’Etat la réprimandé en conseil des ministres. Environ une semaine plus tard, le leader du parti politique Courant des démocrates rénovateurs (CDER) nie en bloc les propos discriminatoires portés sur son dos.

Dans une mise au point publiée mercredi 18 janvier 2023, il s’est plutôt dit victime, lui et son parti, d’actes inciviques perpétrés par des militants du Mouvement de Libération du Congo(MLC) de Jean-Pierre Bemba.
MISE AU POINT
Le ministre du commerce extérieur a cité entre autres, «la production et distribution des tracts sur lesquels étaient mentionnées les menaces criminelles» à son égard ;lapidation des militants de son parti au siège fédéral par ceux du MLC; attaque et incendie criminel dudit siège par les acteurs précités dont deux ont été interpellés et; agression barbare des étudiants venus assister à la conférence qu’il a animé à la paroisse Saint Elisabeth de Gemena.

Visé par une tentative d’assassinat
«Je tiens par ailleurs à relever à l’attention de tout le monde que le 04 janvier au matin, le major Jean-Benoît Ndambeleka Itongo, ancien de l’Armée de libération du Congo(MLC), ancien garde rapproché du président national du MLC, arrivé à Gemena sans feuille de route ni ordre de mission, sous une fausse identité, a été arrêté par les services de sécurité. Le vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité a informé le gouvernement de l’enquête ouverte à charge du précité pour avoir voulu attenter à ma vie lors de la tournée dans le territoire de Budjala, précisément dans le groupement de Likaw», a révélé Jean-Lucien Bussa.

Il a précisé que l’arme de guerre et des munitions dont il se serait servi pour commettre son forfait ont été saisies depuis le 10 janvier 2023 par les services compétents. Il s’agit selon lui, «l’arme et des munitions cachées dans la forêt depuis la fin de la rébellion menée par le MLC».

Pour lui, ayant échoué à l’abatre physiquement, ses adversaires politiques se sont attaqué à sa crédibilité au niveau national et international, en lui collant des propos discriminatoires, racistes et séparatistes.

«Pour ce faire, Monsieur Stanis Bujakera Tshiamala, journaliste reporter à Jeune Afrique, Reuters et Actualités.cd, pour des raisons inavouées et sans vérification rigoureuse préalable, a affirmé dans son tweet déclencheur de la campagne de diabolisation, du 12 janvier 2023 dans lequel il m’attribue le propos dont: «Tout celui dont le père n’est pas congolais est notre ennemi», a regretté le ministre du Commerce extérieur.

Une guerre de leadership avec Jean-Pierre Bemba
Droit sur ses bottes, Bussa a affirmé que ces propos ne sont pas siens et qu’ils ont été créés en dehors du contexte pour l’exposer au mépris de l’opinion nationale et internationale.

Il a conclu que le vrai problème est celui «de la guerre de leadership que se livrent deux acteurs sur terrain, à savoir le leader du MLC, Jean-Pierre Bemba et celui du CDER, Jean-Lucien Bussa, tous pourtant, membres de l’Union sacrée de la Nation».

Le Journal