Ancien Directeur Général de la DGRAD::Jean Lucien Bonyeme Ekofo s’en est allé

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La RDC vient de perdre un homme d’une moralité irréprochable. Il s’agit de Jean Lucien Bonyeme Ekofo. Rigoureux dans tout ce qu’il faisait, cet illustre disparu laisse derrière lui un héritage empreint d’intégrité et surtout de professionnalisme.

De son vivant, Jean Lucien Bonyeme Ekofo a imprimé sa marque dans chacune de ses missions. Détenteur d’un Master en Sciences politiques et administratives de l’Université de Kinshasa, il a gravi normalement des échelons, passant plus de 30 ans dans le secteur des assurances à la Sonas qu’il a dirigée avec professionnalisme, de 2019 et 2022.
Sous son mandat, la Sonas a maintenu son leadership en dépit de la libéralisation du secteur. C’est dire que sa gestion orthodoxe lui a valu la reconnaissance des employés ainsi que des partenaires institutionnels. Son savoir-faire l’a propulsé au poste de Directeur général à la Direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participations (DGRAD). Dans moins d’une année, il a relancé la DGRAD en mobilisant près de 366 milliards FC en juin 2023, contribuant ainsi à redonner confiance aux institutions publiques dans leur capacité à collecter et gérer les recettes non fiscales.
Homme de rigueur
Jean Lucien Bonyeme était connu pour sa rigueur intellectuelle et sa capacité à conduire des réformes structurelles. Doctorant en sciences politiques, il a consacré sa vie à l’amélioration des institutions publiques congolaises. Sa philosophie : allier la numérisation des processus à une gestion humaine des ressources, afin de moderniser les services publics et les rendre plus performants.
L’on se souviendra de sa phrase prononcée lors de sa prise de fonction à la DGRAD: « Nos institutions financières doivent être des instruments de souveraineté nationale. Il est de notre devoir de garantir la transparence et l’efficacité dans la mobilisation des recettes ».
Au-delà de ses réalisations professionnelles, Jean Lucien Bonyeme était un mentor pour bien des Congolais. Il incarnait de hautes qualités morales et professionnelles. Sa disparition constitue une grande perte pour le pays qui comptait encore sur son savoir-faire et surtout son savoir-être sur le plan du travail. D’où l’appel lancé à ses collègues de service et tant d’autres personnes qui l’ont côtoyé, de perpétuer son œuvre et de s’inspirer de son exemple sur le plan professionnel. Que son âme repose en paix et que la terre de nos ancêtres lui soit douce et légère.

Le Journal