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La RDC et le Rwanda disposent d’un mécanisme conjoint de vérification dans le cadre de la CIRGL et au niveau bilatéral pour vérifier ce genre d’allégations, qui sont de fausses accusation”, tel est le contenu du communiqué signé le lundi 28 mars 2022 par François Habitegeko, le gouverneur de la province de l’Ouest du Rwanda qui fait frontière avec le chef-lieu de la province du Nord-Kivu sur les incursions opérées le même lundi par le M23 au Rutshuru, notamment à Tshanzu et Runyonyi. Non seulement le communiqué nie l’implication rwandaise dans ces incursions, mais il dit ne pas connaître les deux élements des RDF capturés par les FARDC.
S’attendre à une position contraire de la part du pays de Kagame aurait été une erreur fatale, dit un diplomate occidental.
La demande de Kigali à l’arbitrage du Mécanisme conjoint de vérification de la CIRGL peut se justifier dès lors que la CIRGL a déclaré qu’elle va mener une enquête sur la question des accrochages intervenus entre les militaires rwandais et congolais au Parc de Virunga.
Et que le Prof. Ntumba Luaba relayé par Radio Okapi estime que les armées de la RDC et du Rwanda ont chacune, violé le territoire voisin et que les deux pays doivent des explications à la CIRGL.
Pas étonnant que Kigali ait demandé l’arbitrage de cette organisation sous-régionale.
Le Journal