A Lubumbashi pour la ernière étape de sa tournée dans CENI: Denis Kadima dément l’existence des centres fictifs

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Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima, poursuit sa mission dans les provinces de la deuxième aire opérationnelle. Après le Lualaba, il a mis le cap sur le Haut-Katanga où il est arrivé samedi 28 janvier 2023 à Lubumbashi.

C’est la dernière étape de sa tournée qui aura duré plusieurs jours. Comme lors de ses précédentes visites, Denis Kadima s’est entretenu avec les autorités provinciales, notamment le vice-gouverneur Jean-Claude Kamfwa avec qui il a évoqué la question sécuritaire.

En vue de se faire entendre et écouter par ses interlocuteurs, il a parlé en Swahili.

« Je suis ici dans le cadre de l’enrôlement des électeurs, j’ai visité jusque-là quatre (4) provinces à cela s’ajoute celle du Haut-Katanga pour me faire une idée précise du processus d’enrôlement des électeurs en cours dans l’aire opérationnelle 2. Au-delà de cela, mon vœu est de comprendre comment la sécurité de ce processus est garantie par les autorités provinciales. La CENI est vraiment engagée à réussir ce processus et ne pourra pas le faire toute seule. C’est un processus qui concerne l’ensemble des Congolais. Nous avons besoin de l’apport et la contribution de tout le monde, des requérants, des partis politiques, de la société civile, des autorités publiques, parce que c’est un exercice citoyen qui va aboutir non seulement à la délivrance de la carte d’électeur, mais aussi la carte d’identité nationale que nous n’avons plus depuis des décennies. Donc c’est important que les Congolais viennent s’enrôler en masse, qu’ils n’attendent pas la dernière minute parce que ce processus ne va dire que 30 jours », a expliqué Denis KADIMA KAZADI.

Il a indiqué être venu voir le déroulement des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs qui selon lui, se déroulent très bien.

 » Je suis venu ici voir comment le processus d’enrôlement des électeurs est en train de se dérouler. On a commencé avec la zone opérationnelle 2, voilà pourquoi je voulais moi-même venir ici voir ce que font les requérants, le personnel commis à la tâche, voir comment les choses se passent, et que les autorités puissent me garantir de la sécurité du processus électoral, car comme vous voyez, c’est un processus de beaucoup de gens. Et pour se faire enrôler, il faut s’assurer qu’il y a la sécurité. Et puis, demain, j’irai voir comment le personnel de la CENI travaille et je les encourage pour qu’on puisse avoir beaucoup de monde enrôlé et qu’ils aient leurs cartes d’électeur. Après avoir obtenu cette carte, elles auront aussi une carte d’identité nationale qu’on n’a jamais eue depuis plusieurs décennies. Voilà mon souhait le plus ardent », a poursuivi le Président de la CENI.

Il a par la suite visité quelques centres au lendemain de son arrivée à Lubumbashi. Là-bas, il s’est dit une fois de plus satisfait de la maîtrise de l’outil par le personnel.

« Ils maîtrisent l’outil et parviennent à inscrire les gens très facilement et sans trop de difficulté et quand vous voyez même le nombre de personnes enrôlées, il est presque 12 h, ils sont chacun à plus de 40, c’est impressionnant », s’est-il réjoui.

*Plutôt des centres délocalisés*

Dans la foulée, le président de la Centrale électorale a rejeté en bloc les allégations de l’existence existence des centres d’inscription fictifs.

« La question des centres fictifs n’est pas du tout réelle. Ce qui est arrivé, c’est qu’il y a des endroits où les chefs d’établissements scolaires n’ont pas voulu de la CENI. Quand on ne veut pas de nous, nous délocalisons ce centre et pour un autre endroit et certains pensent que c’est des centres fictifs. On n’en a pas du tout, on n’a même pas intérêt à le faire ! Nous avons plutôt beaucoup de centres pour atteindre le plus grand nombre des gens, mais il n’existe nullement un seul centre fictif », a rassuré Denis Kadima, exprimant son satisfecit quant au déroulement.

Et de renchérir que « Ici, déjà, je suis satisfait de voir comment ça se passe, ils maîtrisent les choses. Hier, j’étais à Kolwezi, j’étais aussi satisfait, la veille, j’étais à Kalemie, c’était aussi bien. Pareil à Kananga et Mbuji-Mayi, donc je pense que nous beaucoup appris de notre expérience dans l’aire opérationnelle 1 et aujourd’hui ce que je vois, même la formation a été améliorée, évidemment les petits problèmes ne manquent jamais, c’est une œuvre humaine, mais les efforts et les progrès sont vraiment énormes », s’est réjouit le président de la CENI.

Alors que dans un centre tout se passait normalement, dans un autre la tension était vive, on pouvait y voir les électeurs visiblement surmontés et mécontents. Et pour soulager les frustrations, le Président de la CENI s’y est rendu illico presto, question d’écouter leurs plaintes et y apporter des solutions. Il a réussi à calmer les ardeurs d’un certain nombre de requérants revenus à de meilleurs sentiments.

Par ailleurs, il a visité l’entrepôt de la CENI, avant de quitter Lubumbashi, dernière étape de sa mission dans 5 de 9 provinces de l’aire opérationnelle 2, satisfait du bon déroulement du processus dans ces provinces, avec espoir que celui-ci sera une réussite.

Ces visites ont permis à Denis Kadima d’avoir le cœur net sur le bon déroulement des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs dans la deuxième aire opérationnelle.

*Le Journal
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