L’ouverture des travaux de la commission paritaire Gouvernement et intersyndicale nationale de l’administration publique était prévue lundi 11 novembre 2024 à Kinshasa, a renseigné un compte rendu du gouvernement tout en indiquant que cette rencontre s’inscrit dans la volonté du Président de la République de maintenir le dialogue permanent entre les partenaires sociaux.
La ministre de la Culture, Arts et Patrimoine qui en a fait part, a signifié que lors de cette commission, il sera question d’examiner, cas par cas, les préoccupations renseignées par le cahier des charges transmis au gouvernement par l’INAP, afin d’en ressortir des solutions réalistes et concertées dans un élan républicain.
C’est dans ce cadre, a précisé l’ACP, que la Première ministre Judith Suminwa a instruit chaque membre du gouvernement concerné à prendre les dispositions nécessaires afin de garantir la réussite de cette rencontre importante avec les délégués des agents et fonctionnaires de l’Etat et a présenté au Chef de l’État, un outil d’évaluation, basé sur les orientations du Président de la République, permettant la traçabilité des directives présidentielles.
« La première ministre a présenté un outil d’évaluation basé sur les orientations du Chef de l’Etat et permettant de faire la traçabilité des directives présidentielles. Cet outil permet de répertorier les actions planifiées, les responsabilités assignées, les délais impartis et les résultats obtenus », a fait savoir Yolande Elebe, citée par la source pour qui, ce processus d’évaluation de l’action gouvernementale fait suite à la communication du Président de la République au cours de la 20ème réunion du conseil des ministres relatives à l’évaluation du gouvernement et constitue un instrument précieux pour mesurer les progrès réalisés dans l’application des politiques gouvernementales ainsi que dans l’identification des obstacles éventuels à la mise en œuvre.
Et l’ACP de mentionner que la ministre de la Culture et Arts a rappelé les propos de la Première ministre Judith Suminwa lors de ce conseil des ministres, dans le but de renforcer l’autonomie économique et de réduire le coût des produits essentiels pour la population et la relance du secteur industriel, agroalimentaire conformément aux programmes du gouvernement, quelques mesures ont été prises, parmi lesquelles, les mesures commerciales, fiscales et parafiscales.
Le renforcement de la lutte contre la fraude douanière, la réduction des taxes et droits de douane pour les matières premières du secteur agroalimentaire et l’amélioration de la compétitivité du système de taxation fiscale et parafiscale pour les industries agro-alimentaires n’ont pas été de côté.
Le Journal