Aussi curieux que cela puisse paraître… Kagame dénonce le pillage des minerais congolais par les USA !

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Ce que tout les observateurs avisés a toujours dénoncé concernant le pillage des ressources du sous-sol congolais par le Rwanda soutenu en sous-mains par les États-Unis vient de prendre une forme à travers les révélations faites par Paul Kagame sur fond d’une conférence de presse le 13 juillet 2024, en marge de l’élection présidentielle prévue le lundi 15 juillet.

Le président Rwandais, candidat à sa propre succession, a été très incisif à l’encontre des États-Unis qu’il a accusés d’exploiter les minerais de la RDC de manière effrénée.

Dans ces propos, le président Rwandais a fait savoir que les États-Unis exploitent les minéraux de la RDC beaucoup plus que ne le ferait même le Rwanda à 100%.
Ces accusations, selon des confrères qui les ont relayés, n’ont pas manqué de faire réagir la Communauté Internationale, déjà préoccupée par le processus électoral rwandais qui se préoccupent de l’éventualité sur la transparence et l’équité du scrutin attendu au Rwanda, Kagame a choisi, lui, d’ouvrir un nouveau front avec son partenaire Washington.
Il a mis à profit sa conférence de presse pour avouer que les États-Unis tirent d’importants bénéfices de l’exploitation des ressources minières de la RDC, pays limitrophe du Rwanda. Un commerce juteux qui, selon Kagame, porte grandement préjudice à son propre pays, ont noté les confrères, surpris que le président ait pris rwandais la défense de son voisin congolais.
Dans le même ordre d’idées, l’homme fort de Kigali a estimé que les Américains profiteraient de la situation de manière éhontée, au détriment même du développement économique de la RDC.
D’accusation en accusation, Kagame a souligné que, au moment où le Rwanda se concentre sur la construction d’une économie durable et le bien-être de sa population, les États-Unis, eux, se préoccupent de remplir leurs propres coffres aux dépens du Congo et que les autorités américaines ferment les yeux sur ces pratiques, privilégiant leurs intérêts économiques à court terme plutôt que le respect du droit international.
Il reste à savoir quelle sera l’attitude des États-Unis par rapport à ces accusations de leur partenaire et qui viennent les clouer au pilori. Quand bien même, il s’agit des 0jérémiades d’un voleur qui crie au voleur.

Le Journal