Pas de redressement de la rdc sans les infrastructures (l’ ingénieur Kalume Abedi Ibrahim monte au créneau )

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Les Infrastructures jouent un rôle crucial pour le développement, elles permettent à beaucoup de pays de connaître la progression économique, en créant les emplois et en améliorant la qualité de vie de la population.

En République Démocratique du Congo, ce Secteur est totalement libéralisé et ouvert au secteur privé par la Loi n°18/016 du 09 juillet 2018 relative au Partenariat Public Privé (PPP).

Cependant, l’État des lieux de l’Agence Nationale Pour la Promotion des Investissements, ANAPI en sigle, renseigne ce qui suit :
– sur les 152.400 Km du Réseau Routier National, seulement plus ou moins 2% sont revêtus ;
– Routes d’intérêt général : 58.125 Km dont +19,5 % en bon état ;
– Voies ferrées : 5.033 Km dont +95% est à moderniser ou à réhabiliter ;
– Voie Maritime, fluviale et lacustre : 16.238 Km à baliser, draguer et exploiter en majeure partie ;
– Pistes d’atterrissage : 500, dont 101 ouvertes à la circulation publique et dont 4 au trafic international (Kinshasa, Lubumbashi, Kisangani et Goma), dont la plupart nécessité la réhabilitation et modernisation ;

Eu égard à ce qui précède, l’ingénieur KALUME ABEDI IBRAHIM, Chef de Bureau chargé d’études à L’OVD – Tanganyika parle du redressement de la République Démocratique du Congo étant donné que le mauvais état de nos infrastructures impacte négativement sur le développement ainsi que sur la sécurité.

Précisons que cet ancien Ministre provincial des ITPR est expert en matière de construction des ponts et routes de longues durées dont plusieurs de ses œuvres sont encore visibles en province.
Certes, à titre de rappel, sa démarche n’est pas à confondre avec celles des individus qui sont à la quête du positionnement, mais cependant, il s’agit juste d’une orientation par rapport à son expertise en vue de sortir notre pays du précipice, « a-t-il insisté ».

Après des nombreuses recherches menées par l’Ir Abedi Ibrahim, il sied de noter que le développement de la RDC passe nécessairement par la connectivité de toutes les provinces du pays…. cet ancien ministre a présenté un ambitieux programme qui constitue une véritable lueur d’espoir pour le peuple congolais qui éprouve des difficultés non seulement pour se déplacer mais aussi pour mener des activités commerciales d’une province à l’autre. Cependant, d’aucuns estiment qu’au delà des infrastructures routières, il faut absolument que l’État Congolais tire les dividendes du capital humain dont il dispose et le mettre au service du développement intégral. C’est ainsi qu’il a présenté cet ambitieux programme estimé à 700 millions de dollars américains et dont les travaux prendront une période de 4 ans, c’est à dire de 2025 à 2028 pour revisiter le développement des infrastructures routières.

64 ans après l’indépendance, on a comme l’impression que le réseau routier de la RDC est caractérisé notamment du vieillissement et du manque d’entretien, le non-respect de la charge à l’essieu par les transporteurs, l’insuffisance de la signalisation et le sous-dimensionnement des voies à grande circulation ainsi que l’insuffisance de dispositifs de drainage. À cela s’ajoute la complexité croissante des guerres à répétition, des conflits armés ainsi que la mauvaise gouvernance avec ses conséquences Telles que le détournement de deniers publics, la corruption, etc.

Après avoir donné les détails sur la répartition du réseau des routes d’intérêt Général avec 31.140 km des routes nationales (RN), 20.124 km des routes provinciales (RPP), et 17.245 km des routes provinciales secondaires (RPS),
l »expert en génie civile et ancien Ministre Provincial des ITPR a défini un réseau prioritaire de 23.140 km, qui présente les caractéristiques principales suivantes:
-Il s’articule sur les 3 principaux corridors de transport -Ouest/Nort-Est, Nord/Sud, Ouest/Sud-Est, reliant ainsi les chefs-lieux des Provinces et les principaux centres administratifs ;
– il draine à lui seul 91% du traffic routier;
– Il fait jonction avec le réseau ferré et fluvial ;
– il dessert toutes les zones à fortes potentialités économiques et densité de population ;
– Il comprend les volets d’intégration régionale d’intérêt local ou de desserte agricole; cela est donc la situation des infrastructures routières en RDC.
L’ économie et le développement d’un pays se situe dans la qualité des infrastructures routières, ferroviaires, fluvial mais ce qui ne pas le cas dans nôtre pays.

Aujourd’hui, en RDC, les infrastructures routières et ferroviaires sont vétustes et le réseau ferroviaire est tombé en désuétude. C’est ainsi que le Ministre Honoraire des infrastructures du Tanganyika a exhorté le chef de l’État et la première ministre à jetter leur dévolu sur cet ambitieux programme d’urgence, en procédant par l’amélioration et la révisitation des infrastructures routières de la RDC.
À cœur ouvert, cet enfant du pays et natif du Tanganyika se dit prêt à être consulté afin d’apporter son expertise en vue d’un bon redressement de la République.

Gianni Albert B/CP