Le 28 juin 2024. La communication du ministre des Transports Jean Pierre Bemba Gombo est de nature à glacer le sang de ses collègues : “s’il arrivait que la compagnie aérienne nationale Congo Airways n’a pas ses propres avions au plus tard le 16 septembre de cette année, son certificat de transporteur aérien ainsi que son agrément à l’Association du transport aérien international (IATA) lui seront retirés”.
Ceci ressemble à un rêve irréalisable quand on sait que, les fonds nécessaires prévus par le gouvernement en vue de permettre à Congo Airways de renforcer sa capacité opérationnelle n’ont pas encore été débloqués.
Pourtant, la compagnie n’exploite qu’un seul aéronef en leasing en Bulgarie et vieux d’une trentaine d’années, dont le contrat expire dans peu de jours et elle court le risque de voir retirer son certificat de transporteur aérien ainsi que son agrément IATA. A cet effet, il informé à Congo Airways que si, selon le compte rendu du porte-parole Muyaya, au 16 septembre prochain, elle ne dispose pas un appareil opérationnel immatriculé en RDC.
Au cours du conseil des ministres du 1ᵉʳ septembre 2022, le président de la République avait évoqué pour la énième fois la question de Congo Airways, instruisant la « relance des activités de Congo Airways par la mise en œuvre du plan d’urgence tel qu’adopté par le gouvernement. Ce plan vise à doter cette compagnie nationale d’aéronefs à très court terme afin de lui éviter une cessation d’activités », avait décrit le compte-rendu dudit conseil des ministres.
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