La promesse faite par Daniel Bumba aux députés provinciaux mal interprétée !

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Pendant la campagne électorale qui l’a amené à la tête de la ville province de Kinshasa, le gouverneur Daniel Bumba avait, de bonne foi, promis aux députés provinciaux qu’une fois élu, il va les remercier en prenant en charge leurs frais d’installation. Aujourd’hui que Daniel Bumba est élu et devient gouverneur de Kinshasa, avant d’être investi, les députés provinciaux l’enjoignent de respecter avant tout sa promesse.

Cette exigence passerait, aux yeux de détracteurs du giuv’, pour une opération de corruption. Il s’agit d’une mauvaise interprétation que l’on fait autour de cette question, argumente un député provincial sous le sceau de l’anonymat. Ce dernier soutient que les députés provinciaux appartiennent à l’Union Sacrée de la Nation, dont le gouverneur est aussi sociétaire, ils ne peuvent pas lui poser des préalables avant de l’investir. De là, parler d’un faux-fuyant, il n’y a eu qu’un petit pas, vite franchi par le député provincial qui s’est confié à notre rédaction, s’appétissant sur le fait que d’aucuns ont insinué que le gouverneur est pris dans son propre piège.

Les pratiques décriées hier sous le régime Kabila reviennent avec force sous Félix Tshisekedi.

Tenez ! Les députés provinciaux de la ville province de Kinshasa ont pris la décision de bloquer la plénière sur l’adoption du programme du gouverneur Daniel Bumba. Ils exigent des sommes colossales avant tout, dévoile une source proche du nouveau patron de la ville de Kinshasa.
« C’est une manœuvre de truanderie qui se passe à l’Assemblée provinciale de Kinshasa », a-t-il lâché ce mercredi 26 juin, visiblement déçu, à MCP.
Des députés provinciaux réclament 5 000 $US de frais de lecture du programme d’actions du gouverneur, 15 000 $US de frais de vote et six mois de frais d’installation. Au total, 20 000 $US pour chaque élu. Ce sont des conditions pour investir l’équipe Daniel Bumba.
« Mais pourquoi donc les Kinois nous ont élus ? », s’indigne un de leurs apparemment mis en minorité.

« …S’il s’avère que c’est vrai, nous sommes mal partis »
Contacté, un élu provincial de Lingwala dit ignorer cette pratique qu’il a d’ailleurs décriée. « Personnellement, je n’en sais rien. Mais s’il s’avère que c’est vrai, nous sommes mal partis », a-t-il conclu, sous le sceau de l’anonymat.

Le Journal