Après la rencontre de deux heures qu’il y a eu entre le président de la République Félix Tshisekedi et le Cardinal Fridolin Ambongo en présence de Mgr Andiy Yevchuk, le chargé d’affaires à la Nonciature apostolique, tout laisse croire que désormais, l’heure à l’apaisement entre les deux personnalités.
Cette rencontre visant d’apaiser la tension née sur fond des déclarations intempestives à répétition faite par le prélat catholique, à en croire des sources de la présidence de la République, a été sollicitée par le cardinal Ambongo pour, « faire la lumière sur différents points». A l’issue de ce tête-à-tête, Fridolin Ambongo qui s’est adressé à la presse, a qualifié de « malentendu » les propos lui attribués, l’accusant d’avoir dit que le gouvernement aurait armé les rebelles rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Lesquels propos ont été démentis par l’agence Fides soulignant « une erreur de traduction » de l’interview du prélat réalisée en italien et que les réseaux sociaux ont commentés en sens divers.
Ce qui aurait poussé le Cardinal Ambongo à solliciter une rencontre avec le chef de l’Etat qui lui a, du reste, donné cette opportunité. « Cela a été un moment de clarification. Là où les hommes se parlent, les choses sont claires. C’est avec un sentiment de grande satisfaction et de gratitude vis-à-vis du chef de l’Etat que je sors de ce bureau. », a laissé entendre le cardinal Fridolin Ambongo après son audience avec Félix Tshisekedi.
Pour le Cardinal, il n’y a plus de problème après cette rencontre dans la mesure où, selon lui, il y a eu plus de malentendu que de vrai problème, et qu’il était nécessaire qu’il rencontre le président de la République pour faire la lumière sur tous ces sujets qui avaient créé des malaises. « Maintenant qu’on se parle, tout devient clair », a tranché Fridolin Ambongo en épinglant un point de convergence entre Félix Tshisekedi et l’église catholique qui est « le bien du peuple congolais ».
« Le président Tshisekedi mène un combat sur la scène internationale pour que la RDC retrouve sa sérénité et sa respectabilité. Et nous sommes condamnés à travailler ensemble, main dans la main, pour le bien de notre pays qui, aujourd’hui, est en péril à cause de la voracité des pays voisins », a dit le Cardinal Fridolin Ambongo pour tempérer les ardeurs de fauteurs en eaux troubles.
Le Journal
