Difficulté dans la délivrance des passeports biométriques: Christophe Lutundula rassure !

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Christophe Lutondula Abala, Minister of Foreign Affairs of the Democratic Republic of the Congo arrives for the International conference on Libya at the Maison de la Chimie in Paris on November 12, 2021. (Photo by Ludovic MARIN / AFP)

Le passeport biométrique national ne vit pas ses beaux jours en ce moment. La société LOCOM, filiale de Semlex qui a la charge de son impression a de soucis énormes sur le plan technique dans ce sens que ses équipements ont pris un sacré coup de vieux.

Pourtant, ils peinent à être rénouvélés, avec comme conséquence, la diminution drastique de la production.
Celle-ci est passée de 1000 à 2000 passeports imprimés mensuellement, à 400 actuellement.
Cette chute dans la production fait que l’offre n’est plus à mesure de satisfaire la demande.
Ce qui fait que les réquérants ne savent pas à quel saint se vouer. Non seulement qu’ils déboursent plus de 99 USD du prix officiel pour acquérir ce document important, mais l’obtenir devient égal à un parcours de combattant.
Surtout quand il faut attendre plus de temps que prévu, pour l’obtenir. Du coup, l’inquiétude devient pesante pour ceux des demandeurs confrontés à l’urgence.
Si la situation est ainsi préoccupante à Kinshasa, elle l’est davantage dans les provinces et à l’extérieur du pays.
Conscient de ce problème, le ministre des Affaires étrangères Christophe Lutundula a sollicité l’indulgence des RD-congolais en soulignant qu’il n’a pas trouvé la situation enviable à sa prise de fonctions.
Il a néanmoins rassuré que des procédures sont amorcées à l’interne pour obtenir un nouveau fournisseur, non sans avoir reconnu que le problème qui se pose est réel. “Nous nous battons pour trouver la solution”, a-t-il confié en précisant que le nouvel opérateur prendra le rélai de LOCOSEM au mois de novembre.
Pour rendre fluide l’opération de délivrance de passeports, un arrêté Ministériel a été signé pour décentraliser les centres d’émission qui seront désormais quatre à Kinshasa et d’autres au Grand Kasaï, dans le Kivu, dans le Kongo Central…
Ces centres seront financés rapidement par le nouvel opérateur de façon à rendre la tâche facile.
Le Journal